A 12 ans, il défie Einstein

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Un jeune Américain affichant un QI de 170 affirme pouvoir contrer la théorie de la relativité.

A 12 ans, Jacob Barnett est presque un adolescent américain comme les autres. Il aime Disney Channel et les films de science-fiction, et peut passer plusieurs heures à joueur à son jeu vidéo favori. Mais Jacob Barnett, atteint du syndrome d’Asperger, une forme légère d’autisme, possède un petit quelque chose en plus : un QI de 170. Soit plus qu’Albert Einstein, évalué à 160. Le jeune Américain, qui selon ses parents résolvait des puzzles de 5.000 pièces à trois ans, a d’ailleurs décidé de s’attaquer à rien moins que la théorie de la relativité, établie en 1905 par le physicien le plus célèbre de tous les temps.

 

 

Jacob Barnett est devenu célèbre grâce à une vidéo postée sur Youtube. On y voit l’enfant filmé par sa mère écrire des équations sur la fenêtre de son salon car, explique-t-il, son tableau blanc est rempli d’autres théories. Incompréhensible pour le commun des mortels, la démonstration mathématique du petit génie est en revanche validée par des universitaires de Princeton, référence mondiale en matière de physique, à qui la mère a envoyé la vidéo. Et qui ont admis que l’adolescent était sur la piste d’une théorie entièrement nouvelle.

 

 

Pour les plus courageux, la vidéo :


 

"Je suis impressionné par l’intérêt que (Jacob) porte à la physique, et par la somme de ses connaissances", écrit le professeur Scott Tremaine, de l’Institut des recherches avancées de Princeton, dans un mail à la famille révélé par le magazine Time. "La théorie sur laquelle il travaille implique plusieurs des plus difficiles problèmes posés en terme d’astrophysique et de physique théorique", poursuit l’universitaire, qui conclut : "celui qui pourra résoudre ces problèmes concourra pour le prix Nobel. "

 

 

Jacob Barnett semble donc promis à un bel avenir. L’adolescent a quitté l’école à l’âge de huit ans… Il a été recruté par l’université d’Indiana, dans laquelle il occupe une condition rémunérée de chercheur. Et après la théorie de la relativité, il s’attaquera à celle du big-bang, censée expliquer l’origine de l’univers. "Je travaille là-dessus", admet-il dans Time. "J’ai une idée, mais je dois encore travailler sur certains détails. "