Didier François, journaliste du service international d'Europe 1, a été l'un des derniers envoyés spéciaux encore présents à Téhéran pour couvrir l’élection présidentielle et les manifestations de l’opposition qui se sont multipliées depuis l’annonce des résultats. De retour à Paris vendredi, il revient sur ses conditions de travail sur place.
Après la grande manifestation organisée lundi, la tension est devenue "immédiatement palpable", raconte Didier François pour Europe1.fr :
Les autorités iraniennes ont interdit dès lundi soir aux journalistes étrangers de sortir pour couvrir les défilés. "On nous a dit très clairement ‘vous arrêtez de travailler dans les rues’, ‘nous ne sommes plus responsables de votre sécurité’", explique Didier François.
Comment travailler dans ces conditions ? "Le vrai danger, il est pour les interprètes, pour les personnes à qui on s’adresse et qui risquent d’être arrêtées à tout moment", conclut le journaliste.