Viol présumé au "36" : aucun autre policier impliqué

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J.R. avec le service police justice d'Europe 1 , modifié à
INFO E1 - Les comparaisons ADN permettent d’affirmer qu’aucun autre policier du "36" n’est impliqué dans l’enquête sur le viol présumé d’une touriste canadienne, au printemps 2014.
INFO EUROPE 1

L’enquête sur le viol présumé d’une touriste canadienne, au 36 Quai des Orfèvres, connaît un nouveau développement. Les comparaisons ADN permettent d’affirmer qu’aucun autre policier n’est impliqué dans cette affaire, selon les informations d’Europe 1. Deux policiers de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) ont été mis en examen et un troisième placé sous le statut de témoin assisté pour ce viol présumé, qui date du printemps 2014.

Une vaste opération de prélèvements ADN. L’affaire avait soulevé une émotion considérable au "36". Plus d’une centaine de policiers avaient été convoqués pour un prélèvement ADN dans le cadre de l’enquête, en septembre dernier. La juge d’instruction avait pour but de mettre un nom sur une empreinte génétique retrouvée sur les sous-vêtements de la touriste canadienne. Cependant, aucun des ADN de ces 138 policiers ne correspond à cette empreinte génétique. Cette piste s’éteint donc pour les enquêteurs.

Des réserves sur le témoignage. Cette trace d’ADN, toujours inconnue, accentue les interrogations sur la personnalité et les mœurs de la plaignante. L’expertise psychiatrique menée sur la victime avait conclu à des réserves sur le témoignage  de la  jeune femme. Le collège de psychiatre avait notamment relevé "une tendance à la dramatisation" de la part de la victime. Ils avaient en outre recommandé à la juge d'instruction de s'appuyer sur des éléments plus objectifs de l'enquête pour dessiner un scénario plus "plausible" de cette soirée.