Prise d'otages : pour Edouard Philippe, tout laisse "à penser qu'il s'agirait d'un acte terroriste"

Le Premier ministre s'est refusé à évoquer le bilan de la prise d'otages.
Le Premier ministre s'est refusé à évoquer le bilan de la prise d'otages. © Eric FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
"Toutes les informations dont nous disposons au moment où je vous parle laissent à penser qu'il s'agirait d'un acte terroriste" a déclaré le Premier ministre.

Le Premier ministre Edouard Philippe a indiqué vendredi que tout laisse "à penser" que l'agression d'un CRS à Carcassonne suivie d'une prise d'otages à moins de dix kilomètres était "un acte terroriste", s'exprimant lors d'une visite à Mulhouse qu'il a décidé d'écourter.

Bilan de la prise d'otages. "La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie et toutes les informations dont nous disposons au moment où je vous parle laissent à penser qu'il s'agirait d'un acte terroriste", a déclaré le chef du gouvernement, en se refusant à évoquer le bilan de la prise d'otages. Il a précisé que le "pronostic vital" du CRS blessé à Carcassonne n'était "pas engagé".

"Deux événements encore en cours". Le Premier ministre a évoqué "deux événements dont un (...) encore en cours" au moment où il s'exprimait. "D'une part une agression armée dirigée contre quatre fonctionnaires de la compagnie républicaine de sécurité", dont l'un "a été blessé". "D'autres part, à Trèbes, une prise d'otages en cours", a-t-il ajouté, indiquant que "les forces de gendarmeries ont été rapidement déployées sur place" et que "les opérations (n'étaient) pas achevées". "Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, est en train de se rendre sur les lieux" et "fera un point de situation à son arrivée", a enchaîné le chef du gouvernement.

Au moins deux morts. "Je vais pour ma part écourter mon déplacement à Mulhouse où j'étais venu discuter avec les acteurs de la politique de la ville afin de me rendre à Paris et de rester en relation étroite et constante avec le président de la République", a-t-il encore déclaré. Au moins deux personnes sont décédées vendredi matin lors de la prise d'otages, selon une source proche du dossier.