Nice : trois militants pro-palestiniens en garde à vue après une tentative d’intrusion dans une synagogue
Trois personnes ont été interpellées jeudi soir après avoir tenté de pénétrer de force dans un centre Loubavitch de Nice, où se tenait une réunion consacrée à l’Alia. Les gardes à vue ont été ouvertes pour injures publiques à raison de la religion et violences aggravées.
A Nice, trois militants pro-palestiniens ont été interpellés et placés en garde à vue ce jeudi 5 septembre après avoir tenté d'entrer de force dans une synagogue. "Ils ont franchi une ligne rouge inacceptable", a réagi le maire de la ville, Christian Estrosi, sur X.
De son côté, le parquet, dans un communiqué, confirme que deux femmes d'une quarantaine d'années, ainsi qu'un sexagénère, sont en garde à vue. Les faits se sont produits jeudi soir, vers 19h15.
Des gardes à vue ouvertes pour injures publiques à raison de la religion et pour violences aggravées
Plusieurs personnes ont tenté de s'introduire de force dans un centre Loubavitch, situé au cœur de Nice, et où se tenait une réunion consacrée à l'Alia, l'immigration en terre d'Israël.
"Il y avait une centaine de personnes. Apparemment, ils ont appris cela. Donc, ils ont voulu perturber cette réunion. Avec les drapeaux. Et il y a eu des bousculades, donc on a été choqués, parce que c'est la première fois que ça arrive, on est dans un quartier tranquille. Cela nous a perturbés, mais on sait très bien qu'on va surmonter cette épreuve", souligne le rabbin Joseph Pinson.
Au lendemain du drame, devant le centre Loubavitch, une délégation d'évangélistes est venue pour apporter son soutien à la communauté juive. "Nous voulons dire à la communauté juive qu'ils ont des amis. Pour nous c'est important que les chrétiens soient là avec eux et que nous puissions leur dire que non, ce n'est pas acceptable. Tout le monde doit se lever parce qu'à vrai dire ça concerne tout le monde", témoigne le pasteur Marie-Hélène Moulin.
Les trois gardes à vue ont été ouvertes pour injures publiques à raison de la religion et pour violences aggravées par trois circonstances : en réunion, en raison de la religion et sur personnes vulnérables puisqu'une femme enceinte a été bousculée.