Les "after" de salariés d'un McDonald's n'amusent pas la direction

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BW avec AFP
Huit licenciements pour faute grave : la direction lyonnaise de McDonald's n'a pas apprécié les agissements de salariés d'un restaurant qui, après la fermeture, y organisaient des parties de cartes et y fumaient du cannabis.

Licencié pour faute grave pour être adepte des "after". Huit licenciements pour faute grave : la direction lyonnaise de McDonald's n'a pas apprécié les agissements de salariés d'un restaurant qui, après la fermeture, y organisaient des parties de cartes et y fumaient du cannabis, comme l'a rapporté vendredi Le Progrès.

Parties de poker et consommation de cannabis. Le quotidien régional qui se base sur les déclarations de trois salariés de ce restaurant de Genay, évoque "fêtes alcoolisées", parties de poker, consommation de cannabis et même "trafic de stupéfiants" qui se seraient déroulés pendant plusieurs mois, en particulier en 2014. "Neuf salariés du restaurant McDonald's Genay occupaient illégalement l'établissement pendant les heures de fermeture, et se livraient à des parties de cartes ainsi qu'à la consommation de cannabis", a partiellement confirmé McDonald's France dans un communiqué.

Une enquête interne. Le groupe, qui se base sur une enquête interne de McDonald's Lyon Restaurants, dément en revanche "la gravité des faits qui sont rapportés" en visant, sans le citer, le présumé trafic de cannabis dont des modalités ont été détaillées par Le Progrès.  "Il n'y a aucune enquête en cours concernant un trafic de drogue", a par ailleurs indiqué la gendarmerie.

Neuf procédures de licenciement. Selon McDonald's, la direction lyonnaise a lancé "neuf procédures de licenciement à l'encontre de ces salariés avec notification de mises à pied conservatoires". Huit licenciements pour faute grave ont été notifiés au final.

"Le fonctionnement du restaurant est totalement normalisé depuis mars 2015", a ajouté la chaîne de fast-foods. Le groupe indique par ailleurs avoir "informé et mené l'enquête en toute concertation avec la gendarmerie" mais aussi en "totale concertation avec les instances du personnel du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)".

Des menaces ? Deux salariés, présentés comme des élus du personnel et dont le témoignage est rapporté par Le Progrès, ont indiqué au quotidien avoir fait l'objet de menaces et se sentir "lâchés" après avoir alerté leur hiérarchie qui assure elle avoir pris leur alerte "très au sérieux".