Kidnapping de l’hôtelière de Nice : un braqueur de 2016 était le même qu'en 2013

Le juge d'instruction a ouvert une information judiciaire pour le rapt avorté de 2013.
Le juge d'instruction a ouvert une information judiciaire pour le rapt avorté de 2013. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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Des analyses ADN des kidnappeurs de Jacqueline Veyrac montrent qu'un des ravisseurs faisait partie de l'équipe qui avait déjà tenté d'enlever la millionnaire en 2013.

Le procureur de la République de Nice a annoncé à Nice Matin que des analyses ADN avaient permis de montrer qu'un des ravisseurs de la riche hôtelière Jacqueline Veyrac, enlevée en octobre 2016 à Nice, faisait partie de l'équipe qui avait mené une première tentative d'enlèvement avortée en 2013 : trois ans avant l’enlèvement de 2016, Jacqueline Veyrac avait en effet été la cible d'une tentative exactement similaire dans son mode opératoire, mais sans succès puisque la millionnaire avait réussi à s'enfuir. 

Un suspect avoue face aux éléments accablants. "Le lien entre les deux faits est maintenant pris en compte", a ainsi confirmé le procureur de la République de Nice au quotidien Nice Matin. En faisant des analyses ADN, les policiers ont ainsi pu retrouver les empreintes de Philipp Duton, un SDF anglais, sur les liens qui avaient permis d'entraver Jacqueline Veyrac en 2013. Face aux éléments accablants, l'homme a avoué sa double implication à la police (il avait déjà avoué avoir participé à celle de 2016).

Un deuxième ravisseur retrouvé. Une deuxième personne a été retrouvée : Enrico Fontanella, ami du commanditaire présumé, et dont les empreintes ADN ont permis de montrer qu'il était impliqué dans l'affaire de 2013. Il n'a cependant pas pris part à celle de 2016. Le juge d'instruction a ouvert une information judiciaire pour le rapt avorté de 2013 pour tentative d'enlèvement, séquestration, détention arbitraire, en bande organisé. Enrico Fontanella a lui été remis en liberté mais subit un contrôle judiciaire très serré.