Justice : de cinq à douze ans de prison requis pour avoir torturé un galeriste

Symbole de la justice (1280x640) AFP
Entre cinq et douze ans de prison ont été requis à l'encontre des prévenus par l'avocat général. © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Trois hommes sont accusés devant la cour d'assises de Paris pour avoir séquestré et torturé un ancien marchand d'art en 2014.

Un vieil homme apeuré, prêt à avouer n'importe quoi à mesure que les sévices s'enchaînent : la cour d'assises de Paris a visionné jeudi des vidéos montrant des scènes de torture, sans aucun rapport avec une séance sado-maso, comme le prétend le principal accusé. La victime, Jean-Claude Declercq, marchand d'art de 73 ans à l'époque, a été séquestré, dénudé, puis torturé pendant des heures dans le sous-sol de sa galerie parisienne, avant d'être forcé à signer des reconnaissances de dette, dans la nuit du 21 au 22 février 2014.

De cinq à douze ans de prison ferme requis. Trois hommes encourent la réclusion criminelle à perpétuité : Emmanuel Sadot, 47 ans, ex-gérant d'un club sado-masochiste et principal accusé, Ludovic-François Jaouen, 47 ans, et Max Diener, 26 ans. "Durant ces trois heures, il n'est question que d'argent", relève le président Jean-Paul Albert. "A aucun moment, il n'est question de plan sado-maso." L'avocat général a requis jeudi des peines allant de cinq à douze ans de prison à l'encontre de trois hommes.