Journaliste agressé : L'Elysée veut que les auteurs soient "interpellés au plus vite"

L'agression du photographe a eu lieu dans le quartier Croix Rouge, à Reims.
L'agression du photographe a eu lieu dans le quartier Croix Rouge, à Reims. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
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avec AFP
L’Elysée a réagi dimanche à l’agression du photo-reporter du quotidien régional L'Union et souhaite que les auteurs de l’agression soient interpellés au plus vite. Le journaliste a été grièvement blessé samedi à Reims alors qu'il couvrait des regroupements de jeunes dans un quartier prioritaire de la ville.

L'Elysée a affirmé dimanche souhaiter que les auteurs de l'agression du photo-reporter grièvement blessé à Reims soient "interpellés au plus vite". "L’Elysée a appelé la rédaction de l’Union, suite à l’agression hier à Reims d’un photographe de la rédaction, pour exprimer son émotion et sa sympathie, et son souhait de voir les auteurs de l’agression interpellés au plus vite", a indiqué la présidence. Son agression a suscité une vive indignation, notamment dans le monde politique, et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a affirmé samedi dans un tweet que la police nationale était "pleinement mobilisée pour identifier et interpeller les auteurs".

Certains jeunes portaient des battes de base-ball

Ce photo-reporter de 65 ans du quotidien régional L'Union a été grièvement blessé samedi à Reims, alors qu'il couvrait des regroupements de jeunes dans le quartier prioritaire Croix Rouge. Il a été agressé "dans des circonstances encore indéterminées, mais de manière volontaire. J'ai donc ouvert une enquête pour tentative de meurtre, confiée à la sûreté départementale", a indiqué samedi le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette.

Le journaliste "a été retrouvé au sol, aux alentours de 15h30 dans le quartier Croix Rouge [...]. Les forces de l'ordre étaient sur place, avaient identifié des mouvements de jeunes, dont certains portaient des battes de base-ball, et des renforts avaient été appelés" pour sécuriser le quartier, a déclaré le préfet de la Marne Pierre N'Gahane.