Dordogne : un détenu condamné à six mois pour provocation au terrorisme

Un détenu de la prison de Neuvic  a été condamné mercredi à six mois de prison ferme pour menaces de mort et provocation au terrorisme. (Photo d'illustration)
Un détenu de la prison de Neuvic a été condamné mercredi à six mois de prison ferme pour menaces de mort et provocation au terrorisme. (Photo d'illustration) © JACQUES DEMARTHON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Un détenu de la prison de Neuvic (Dordogne) a été condamné mercredi à six mois de prison ferme pour menaces de mort et provocation au terrorisme. Il avait proféré des menaces se référant aux attentats de Paris, et appelé d'autres détenus à tuer des surveillants.

Un détenu de la prison de Neuvic (Dordogne) a été condamné mercredi à six mois de prison ferme pour menaces de mort et provocation au terrorisme, après avoir proféré des menaces se référant aux attentats de Paris, et appelé d'autres détenus à tuer des surveillants, a-t-on appris auprès du parquet. Il devrait faire l'objet d'un transfert vers un autre centre de détention.

Un casier judiciaire bien rempli. Le détenu de 26 ans originaire des Bouches-du-Rhône, avec une trentaine de mentions à son casier judiciaire pour délits routiers et trafic de stupéfiants notamment, dont une condamnation à quatre ans ferme, était jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Périgueux, après des incidents survenus dimanche. En début de mois, il avait déjà été condamné à quatre mois pour violence sur un surveillant, qu'il avait mordu lors d'un transfert au tribunal. Puis le 15 décembre, il avait menacé deux surveillants et un médecin venu l'examiner, leur promettant qu'il achèterait des fusils d'assaut Kalachnikov une fois sorti de prison pour tuer "un maximum de personnes", a précisé le parquet à un correspondant de l'AFP.

Dimanche, puis lundi, le détenu est entré dans une nouvelle rage en apprenant qu'il ne pourrait recevoir un colis de Noël, car l'expéditeur ne figurait pas sur la liste de parrainage habilitée. Le détenu a alors de nouveau menacé un surveillant, promettant "sur le Coran à la Mecque" de le "retrouver" et de faire "pire que le Bataclan". Depuis  sa cellule, il a aussi appelé des détenus à "tuer ces chiens de surveillants" et "brûler leur maison", criant "Allahou Akbar".