Dordogne : l’ancien militaire en fuite a été "neutralisé"

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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé lundi sur Twitter l’interpellation de l’ancien militaire recherché depuis la nuit de samedi à dimanche en Dordogne après une tentative d’homicide. La gendarmerie avait diffusé une photo de l’individu, qualifié de dangereux, et blessé au cours de l’opération.

L'ancien militaire armé et recherché depuis dimanche en Dordogne a été interpellé lundi et blessé lors de son arrestation, a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. L'homme a été "neutralisé", a écrit le ministre, félicitant les gendarmes et "en particulier le GIGN" pour leur "action déterminante". De source proche de l'enquête, l'homme a été "blessé par balles".

"Au contact des militaires du GIGN, il a ouvert le feu à plusieurs reprises sur eux. Et suite à un de ses derniers tirs, il y a eu un tir de riposte qui a amené à le neutraliser", a annoncé à la presse le général André Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle Aquitaine, selon qui les blessures du suspect sont "graves". "Il n'y a aucun blessé parmi les forces de l'ordre", le suspect "était toujours dans la logique suicidaire", a-t-il ajouté.

"Nous allons revenir progressivement à la vie normale"

L'ex-militaire, quatre fois condamné pour violences conjugales contre son ex-compagne, mère de ses trois enfants, "est actuellement entre les mains du service d'incendie et de secours pour sa prise en charge sanitaire", a précisé le préfet de Dordogne Frédéric Périssat. Alors que le village de 1.800 habitants est confiné depuis dimanche matin, "nous allons revenir progressivement à la vie normale, cela veut dire que les axes vont être encore filtrés et perturbés dans les heures qui viennent pour permettre au travail d'enquête de se poursuivre", a ajouté le préfet.

La gendarmerie de Dordogne venait de diffuser un appel à témoins avec la photo de Terry Dupin, né le 14 avril 1992, cheveux rasés sur les côtés et longue barbe, qualifié d'"individu dangereux". Depuis dimanche, les GIGN de Toulouse et de Satory, en région parisienne, et plus de 300 gendarmes ainsi que des équipes cynophiles, appuyés par au moins sept engins blindés et sept hélicoptères, tentaient de débusquer cet homme de 29 ans, réfugié dans une zone escarpée, pierreuse et boisée, difficile d'accès, d'environ 4 km2.