Deux trains mal aiguillés en moins de cinq jours font fausse route

Une erreur d'aiguillage est à l'origine de ces déviations.
Une erreur d'aiguillage est à l'origine de ces déviations. © OLIVIER MORIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Un TGV et un TER ont fait fausse route sur plusieurs dizaines de kilomètres à cause d'erreurs d'aiguillage. La SNCF a ouvert une enquête. 

Un TGV Paris-Tours et un train TER Lyon-Valence ont fait récemment fausse route sur quelques dizaines de kilomètres du fait d'erreurs d'aiguillage, a confirmé mardi la SNCF, qui annonce procéder à des enquêtes internes sur ces incidents. 

L'aiguilleur envoie le train vers une autre ville. Un TGV Paris-Tours, parti de la gare Montparnasse mercredi dernier à 18h19 est arrivé avec 36 minutes de retard à destination en raison d'une erreur au poste d'aiguillage. "Il y a eu une erreur de numéro de train, l'aiguilleur a cru qu'il s'agissait d'un numéro de TGV Atlantique à destination de Bordeaux et a envoyé le train vers Poitiers avant de s'apercevoir qu'il s'était trompé", a déclaré un porte-parole de la SNCF. Le conducteur s'est quant à lui aperçu aussitôt de l'erreur et l'a signalée au poste d'aiguillage avant de stopper le train à Villeperdue, à quelque vingt kilomètres de Tours, puis de rebrousser chemin. 

Il ne prend pas le détournement prévu. Dimanche soir, un TER Lyon-Valence avec à son bord une centaine de passagers est arrivé, lui, avec 1h20 de retard à Valence. Au lieu de prendre l'itinéraire de détournement prévu en raison de travaux sur des ponts-rails, le train a suivi son chemin habituel. "On pense que l'aiguilleur a envoyé le train sur cet itinéraire par habitude", a indiqué le porte-parole de la SNCF.

Les conditions de sécurité remplies. "Dans un cas comme dans l'autre, les trains ont pu partir parce que les signaux ont pu s'ouvrir, ce qui signifie que toutes les conditions de sécurité des circulations étaient remplies et qu'ils ne pouvaient pas se retrouver face à un autre train parce qu'il y a eu une erreur d'itinéraire", a-t-il ajouté.  Il a précisé que ces "reprises d'itinéraires n'étaient pas courantes mais pas exceptionnelles non plus" compte tenu du fait que la SNCF fait circuler 15.000 trains par jour. Des enquêtes internes ont été ouvertes.