Deux jeunes Serbes suspectées de 73 cambriolages à Lyon

Elles étaient déjà connues pour des faits similaires dans le sud de la France, où elles sont itinérantes. (Illustration)
Elles étaient déjà connues pour des faits similaires dans le sud de la France, où elles sont itinérantes. (Illustration) © GERARD JULIEN / AFP
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avec AFP
Âgées de 16 et 17 ans, les jeunes filles ont été repérées jeudi alors qu'elles sortaient d'un appartement qu'elles venaient de cambrioler, "en possession de bijoux", a indiqué la police. 

Deux jeunes femmes qui se disent de nationalité serbe et âgées de 16 et 17 ans, soupçonnées de 73 cambriolages à Lyon, ont été arrêtées et seront déférées samedi au parquet, a annoncé vendredi la police. Les deux suspectes, dont l'âge déclaré est en cours de vérification, ont été interpellées jeudi "alors qu'elles sortaient d'un appartement qu'elles venaient de cambrioler", "en possession de bijoux".

Repérées en août. C'est une recrudescence des cambriolages au printemps dans des immeubles cossus du centre-ville (2ème et 6ème arrondissements), avec des similitudes dans le mode opératoire, qui a mis les policiers de la Sûreté départementale du Rhône sur leur piste, selon le commissaire Jean-Daniel Dorent, chef adjoint de la SD. Repérées en août à proximité des lieux d'un vol par des enquêteurs de la Brigade de répression des cambriolages (BREC), ces jeunes filles sont soupçonnées d'avoir commis 73 vols par effraction.

Soupçonnées d'utiliser l'excuse de minorité. Elles étaient déjà connues pour des faits similaires dans le sud de la France, où elles sont itinérantes, et effectuaient des séjours réguliers à Lyon, selon la même source. Des surveillances et une filature depuis leur logement ont permis à la BREC et au Groupe d'appui judiciaire de la Sûreté de les arrêter en flagrant délit. "Elles ont déjà fait des gardes à vue à Nice et Marseille pour des vols par effraction, elles ont toujours donné le même nom, la même nationalité et la même date de naissance, sans avoir de documents d'identité sur elles, mais on les soupçonne de le faire pour bénéficier de l'excuse de minorité et éviter la comparution immédiate", a précisé une source proche de l'enquête, qui se poursuit en direction d'éventuels commanditaires.