Des amendes pour les agresseurs d'une jeune femme en maillot de bain à Reims

Une jeune femme qui bronzait en maillot de bain à Reims cet été avait été agressée par plusieurs personnes.
Une jeune femme qui bronzait en maillot de bain à Reims cet été avait été agressée par plusieurs personnes. © IMAGE D'ILLUSTRATION © JEAN AYISSI / AFP
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avec AFP
Deux prévenues ont été condamnées lundi à des peines d'amende après avoir agressé une jeune femme en maillot de bain à Reims cet été.

Deux prévenues de 24 et 20 ans ont été condamnées lundi à 300 et 150 euros d'amende pour l'agression d'une jeune femme qui bronzait en maillot de bain dans un parc de Reims, un fait divers qui avait enflammé l'été dernier les réseaux sociaux. En tout, trois jeunes femmes comparaissaient pour violence en réunion devant le tribunal correctionnel de Reims qui a finalement requalifié les faits en violence simple et relaxé la plus jeune des prévenues qui a nié avoir participé à l'agression.

"Symbole du choc des civilisations". Le procureur avait réclamé 105 heures de travaux d'intérêt général pour deux mises en cause et trois mois d'emprisonnement aménagés à l'encontre de l'agresseuse principale au casier judiciaire déjà bien rempli. "C'est une décision juste pour une affaire au fond très banale, mais qui est devenue au plus haut sommet politique, une sorte de symbole du choc des civilisations entre la France bien née et les supposés envahisseurs musulmans, alors que c'est une simple histoire de filles mal dans leur peau", a estimé Hosni Maati, l'avocat d'une des prévenues.

Quatre jours d'ITT pour la victime. Fin juillet, une bagarre éclatait entre un groupe de filles et une jeune femme qui bronzait en short et haut de maillot de bain dans un parc situé en bordure du stade de Reims. A l'origine de l'altercation, des remarques désobligeantes portant sur le physique qui avaient fusé de part et d'autre avant un échange de gifles. Au final cinq personnes étaient interpellées dont deux mineures, quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT) avaient été prescrits à la victime et trois à la principale agresseuse.