Conseillère agricole tuée en Aveyron : le suspect dans un "délire paranoïaque" au moment des faits

La mort par noyade a été confirmée par le procureur de la République.
La mort par noyade a été confirmée par le procureur de la République. © © JOSE TORRES / AFP
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C.C avec AFP , modifié à
La jeune femme est morte mercredi, tuée par un éleveur. Il l'avait "saisi", "prise à bras-le-corps" et "traîné vers un étang proche".

Le procureur de la République de Montpellier a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire pour "assassinat" dans l'enquête sur l'homicide d'une conseillère agricole en Aveyron, pour lequel le principal suspect était en cours de défèrement vendredi matin.

Un "délire interprétatif paranoïaque". Au moment des faits, cet homme de 47 ans, un des deux frères gérant l'exploitation familiale dans laquelle le meurtre a eu lieu jeudi, était dans un "délire interprétatif paranoïaque", a ajouté Christophe Barret au cours d'une conférence de presse, soulignant que son état de santé mental restait "compatible" avec son déferrement. L'autopsie de la victime, Elodie Bonnefille, 26 ans, a révélé que sa mort avait été causée par "une combinaison de strangulation et de noyade", a aussi précisé le procureur.

Des "motivations extrêmement floues". Le procureur avait confirmé mercredi soir la mort d'une jeune conseillère agricole de Rodez, venue sur une exploitation laitière à Mayran, dans l'Aveyron. Son corps a été retrouvé avec des "traces d'ecchymoses" dans un étang à 200 mètres du corps de ferme. Elle "serait morte étouffée, noyée" dans un étang, indiquait-il. Xavier Espinasse, 47 ans, a "saisi" la jeune femme, "l'a prise à bras-le-corps, l'a traînée vers un étang proche", a-t-il ajouté, parlant de "motivations extrêmement floues", mais écartant a priori des raisons liées à la crise agricole.