Bijouterie Chopard : le braquage facilité par un coup du sort

Le hold up s'est déroulé sans violence mardi peu après midi.
Le hold up s'est déroulé sans violence mardi peu après midi. © MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
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A.D et Pierre Herbulot , modifié à
Alors qu'une voiture de police stationne toujours à proximité de la bijouterie, au moment du braquage, elle venait d'être appelée pour un début d'incendie.

Mardi midi, la bijouterie Chopard de la place Vendôme a été le théâtre d'un hold up express et spectaculaire. Deux individus armés ont dévalisé la boutique de luxe, qui se situe juste à côté du ministère de la Justice, et ont pris la fuite avec un butin encore indéterminé. Le comble, c'est que ce braquage a été facilité par un coup du sort.

Un incendie en même temps. Habituellement, une voiture de police est stationnée à quelques mètres seulement de la bijouterie, justement dans le but de pouvoir intervenir rapidement en cas de braquage dans le quartier. Mais mardi aux alentours de midi, le véhicule a été appelé pour un début d’incendie dans un restaurant à Châtelet. Un atout de plus pour les braqueurs qui étaient de toute façon bien préparés.

Bien préparés. Rappel des faits : vers midi et demi, un premier homme arrive à la bijouterie, à visage découvert, habillé en costume, pour ne pas éveiller les soupçons. Les employés ne s’en méfient pas et lui ouvrent le sas de sécurité. L’homme se fait présenter quelques bijoux, puis sort un pistolet automatique et demande alors aux employés d’ouvrir à nouveau le sas pour son complice, armé lui d’une grenade. En quelques minutes, sans casse ni violence, les deux braqueurs dévalisent un présentoir et une vitrine. Montres, bijoux, ils prennent tout et repartent, très discrètement, à pied chacun de leur côté. 

C’est le deuxième braquage en moins de trois mois pour la marque de luxe. A la mi-décembre, une autre bijouterie Chopard était dévalisée, a 100 mètres de l’Elysée. En quelques minutes l’équivalent d’un million d’euros s’était volatilisé.