Dix à douze ans de réclusion criminelle ont été requis jeudi à l'encontre d'un gendarme de 42 ans suspendu de ses fonctions, jugé par la cour d'assises du Finistère pour le viol de son ex-épouse et d'une plaignante qu'il avait entendue dans le cadre d'un dépôt de plainte. Dans son réquisitoire, l'avocat général Yves Boivin n'a retenu qu'une partie des accusations "d'actes de pénétrations sexuelles par violence, contrainte et surprise" sur son épouse et une plaignante, pour lesquels le gendarme encourt une peine de 20 ans de réclusion.
Courant 2004, son ex-épouse avait porté plainte pour trois viols dont un après un rapport consenti, et un autre après une soirée très arrosée en compagnie d'un collègue gendarme à leur domicile dans les locaux de la gendarmerie à Châteaulin, dans le Finistère.