Vers une alerte européenne

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Des dispositifs sont déjà actifs dans plusieurs pays européens. Reste à les relier.

12h45, le 12 juin 2008, à la gare de Tourcoing dans le Nord : une fillette de 6 ans, de nationalité luxembourgeoise, a été enlevée. Son ravisseur a pris la fuite dans une voiture, direction les Pays-Bas. Le scénario, utilisé dans le cadre d’un exercice, est fictif. Mais pour mieux y faire face en cas de besoin, l’Union européenne tente de mettre en place un dispositif commun d’"Alerte enlèvement".

Dans l’immédiat, la tâche la plus urgente est de faire en sorte que les systèmes qui existent déjà dans chaque pays communiquent entre eux. Les Pays-Bas, la Belgique, le Portugal, l'Italie, la Slovénie et la Roumanie semblent les plus en pointe.

D’autres membres de l’Union européenne sont plus réticents, comme l’Allemagne. Les autorités de ce pays redoutent que les alertes se multiplient de fait, réduisant l’efficacité du travail des enquêteurs au niveau national.