Une rixe évitée de justesse

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Europe1.fr (avec AFP)
Six jeunes suspectés d'avoir voulu se battre ont été déférés au parquet de Versailles.

La bagarre a été évitée de justesse. Six des onze jeunes âgés de 16 à 20 ans, suspectés d'avoir voulu se rendre à la Défense, pour affronter des jeunes des Hauts-de-Seine, ont été déférés au parquet de Versailles, selon Le Parisien. Ils avaient été placés en garde à vue dimanche à Sartrouville dans les Yvelines. Les cinq autre jeunes ont été relâchés.

Deux majeurs en détention

Le parquet a demandé le placement en détention d'un des deux majeurs qui vont être jugés mardi dans le cadre d'une comparution immédiate. Pour les quatre mineurs, le parquet a requis leur placement sous contrôle judiciaire. "Le placement sous contrôle judiciaire peut entraîner pour un mineur un placement dans un centre fermé selon ses antécédents judiciaires", a expliqué un magistrat .

"Pendant leur garde à vue, ils ont reconnu qu'ils comptaient se rendre à La Défense mais pas pour se battre", a précisé une source proche de l'enquête. La justice leur reproche donc "le délit de participation à un groupement violent, le nouveau délit d'être en bande", précise Le Parisien. Les enquêteurs ont notamment retrouvé les SMS échangés pour mettre en place l'affrontement.

La bagarre aurait pu dégénérer

Une quarantaine de jeunes, originaires de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) pour la plupart mais aussi d'Achères dans le même département, avaient été interpellés samedi après-midi à Houilles (Yvelines), d'après Le Parisien. Selon une source proche de l'enquête, un train se dirigeant vers Paris a été bloqué, à la demande de la police, à Houilles afin de procéder à ces interpellations et "d'empêcher une bagarre entre bandes" en Ile-de-France "qui aurait pu dégénérer".

"Armés de matraques et de béquilles", ces jeunes gens "envisageaient d'aller 'en découdre' avec des jeunes de Nanterre", a assuré la préfecture. Les jeunes ont été contrôlés dans un premier temps avec d'autres passagers de la rame du train stoppé en gare de Houilles avant d'être conduits au commissariat de Sartrouville. Parallèlement, la police a empêché d'autres groupes venus en bus d'accéder au centre commercial de la Défense où les attendaient des jeunes des Hauts-de-Seine et où trois d'entre eux ont été interpellés, selon la source proche de l'enquête.