Un rocher tombe dans leur chambre

Un rocher a terminé sa course dans la chambre de Jean-Claude et de son épouse, à Marseille.
Un rocher a terminé sa course dans la chambre de Jean-Claude et de son épouse, à Marseille. © MAX PPP
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avec Nathalie Chevance , modifié à
Un couple de retraités a échappé au pire dans un quartier de Marseille.

Énorme frayeur pour un couple de septuagénaires marseillais du quartier des Chutes-Lavie. Un rocher qui s'est décroché d'une colline avoisinant leur maison a terminé sa course dans leur chambre vers 1h du matin dans la nuit de mercredi à jeudi. Les deux retraités sont sains et saufs.

Jean-Claude était dans le salon au moment des faits. Il a cru d'abord au déraillement d'un train en entendant la déflagration. Il s'est ensuite précipité dans sa chambre pour secourir sa femme qui dormait dans la chambre. "J'ai sorti ma femme de justesse. C'est impensable. Nous sommes tous les deux des miraculés", a-t-il témoigné au micro d'Europe 1.

Un bloc de 2 m sur 3

Dans sa chute, l'énorme bloc de pierre de 2 mètres de haut sur 3 mètres de large a charrié 300 mètres cubes de cailloux. Le mur de la maison, bien qu'éventré, a relativement bien tenu le choc. Ce qui a permis aux retraités d'avoir la vie sauve.

Jean-Claude, qui habite le quartier des Chutes-Lavie depuis 37 ans, avait pris l'habitude de mesurer la faille dans le rocher surplombant son habitation. Il y a 10 ans, elle était de 5 centimètres contre 20 centimètres dernièrement. "L'après-midi, j'étais en train de m'occuper des framboises et des oignons", raconte Jean-Claude. "Si le bloc était tombé à ce moment-là, je ne serais plus là pour en parler".

Il faut sécuriser le quartier

Reste que si le drame a été évité de justesse, le quartier doit maintenant être sécurisé. Un géotechnicien doit venir prochainement faire l'étude des risques et des travaux à faire, précise le journal La Provence.

Quant au bloc de pierre, il trône toujours dans la maison des septuagénaires. Ils ont trouvé un logement provisoire à une cinquantaine de mètres de chez eux mais ne sont plus certains de vouloir retourner dans leur maison. On les comprend.