Un détenu de la prison du Havre et sa compagne ont déposé un recours pour faire annuler une mesure de suspension de permis de visite prise à la suite d'une suspicion de fellation lors d'un parloir, a affirmé mercredi l'Observatoire international des prisons (OIP).
Selon un communiqué de l'OIP, le 28 juillet dernier, la compagne de ce détenu a été accusée par les surveillants d'avoir prodigué une fellation à celui-ci lors d'un parloir. Le couple a toujours nié, assurant n'avoir pas eu de "rapport sexuel" ce jour-là ni même depuis les quatre premières années d'incarcération du détenu.
Selon cet obervatoire, la direction de la prison, qu'il n'a pas été possible de joindre mercredi, avait par la suite prononcé, à titre conservatoire, une suspension du permis de visite de trois mois, ramenée plus tard à un mois. Pour obtenir l'annulation de cette suspension, le couple a saisi le tribunal administratif de Rouen.