Tuerie de Toulouse : l'essentiel de 18h

Les derniers éléments de l'enquête montrent également que le scooter volé, utilisé lors des trois séries de meurtres, est le même.
Les derniers éléments de l'enquête montrent également que le scooter volé, utilisé lors des trois séries de meurtres, est le même. © REUTERS
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Cette date du 19 mars 2012 restera gravée à jamais dans les mémoires à Toulouse et en France.Un homme a ouvert le feu lundi matin devant le collège-lycée juif de Ozar Hatorah. Bilan : quatre morts dont trois enfants. Europe1.fr fait le point sur cette fusillade.

Les faits. Un homme casqué, monté sur un scooter ou une moto, a garé son engin devant l'école juive Ozar Hatorah, proche du centre de Toulouse. Il avait probablement deux armes, dont un 11.43. Il a ouvert le feu sur un "rav", un enseignant de religion, qui attendait avec ses deux garçons de cinq ou six ans et de trois ans, les tuant. Une fillette de huit ans a également été abattue d'une balle dans la tête et un adolescent de 17 ans grièvement blessé. L'homme a ensuite pris la fuite en deux-roues.

L'enquête. La piste d'un lien entre la tuerie de Toulouse et Montauban est désormais privilégiée par les enquêteurs. Selon les informations d'Europe 1, l'une des armes de calibre 11.43 utilisées par le tireur est la même que celle qui a déjà servi jeudi à Montauban et dimanche dernier à Toulouse. Les derniers éléments de l'enquête montrent également que le scooter volé, utilisé lors des trois séries de meurtres, est le même. Preuve que le lien est établi entre ces affaires, la section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie des trois enquêtes.

>>> Le rappel des faits et l'enquête à lire ici.

Les témoins de la tuerie. Les témoins de la scène sont sous le choc après ce drame. Si peu de détails sur son apparence physique ont été divulgués, tous ont repéré un signe distinctif du tueur : son sang-froid. Le père d'un élève a assisté à toute la fusillade. Il dit avoir vu un homme "avec un casque de moto". 

>>> Tous les témoignages Europe 1 sont à écouter ici.

La campagne présidentielle suspendue. La tuerie a été qualifiée de "tragédie nationale" par Nicolas Sarkozy. L'émotion et la réprobation unanime de la classe politique ont brutalement mis entre parenthèses la campagne présidentielle. Le chef de l'Etat s'est rendu dès la fin de la matinée sur les lieux du drame. Idem pour François Hollande, le candidat du PS, qui a lui aussi interrompu toutes ses activités de candidat et rallié Toulouse. François Bayrou et Marine Le Pen ont également bousculé leurs agendas.

>>> La campagne entre parenthèses.

Le recueillement. A 11 heures, mardi, tous les écoliers français rendront hommage aux victimes. Nicolas Sarkozy a décrété une minute de silence, estimant que le quadruple assassinat de lundi ne concernait pas que la communauté juive mais toute la communauté nationale. Après la fusillade, le ministère de l'Intérieur a indiqué que la surveillance serait renforcée autour de tous les lieux confessionnels en France, notamment les écoles juives.

>>> Pour voir le détail des cérémonies, cliquez ici.

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