Une centaine de militaires ont été mis à contribution mercredi afin de participer aux recherches pour retrouver une jeune femme de 30 ans mystérieusement disparue il y a plus de deux semaines près de Castres, dans le Tarn, a-t-on appris auprès des gendarmes. Les militaires du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (8e RPIMa) de Castres ont quadrillé le terrain autour du domicile de la disparue, un pavillon de Roquecourbe, près de cette ville du sud du Tarn. Il s'agissait pour les enquêteurs de vérifier chaque centimètre carré de terrain mais ces recherches exhaustives n'ont pas permis de retrouver la trace de la jeune femme, a-t-on ajouté de même source. L'enquête se poursuit mais le dispositif de recherches devrait être à présent réduit.
Amandine Estrabaud, dont la disparition avait été signalée par sa mère, n'a plus été vue depuis le 18 juin. Elle avait acquis son pavillon avec son ancien compagnon, mais le couple n'avait jamais habité les lieux. Amandine Estrabaud venait de s'y installer, après leur séparation récente, en attendant de pouvoir vendre la maison. Une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration" a été ouverte dans ce dossier mais les enquêteurs n'excluent aucune hypothèse: la jeune femme a pu être victime d'un accident, être victime d'un acte criminel ou, déstabilisée par sa rupture récente commettre un geste imprévisible.
Les circonstances dans lesquelles la jeune femme a disparu préoccupent les enquêteurs. Ces derniers ont trouvé la porte du pavillon ouverte; une boucle d'oreille et des chaussures lui appartenant ont été découvertes près de la maison. Mais aucune trace de violence n'a été relevée. Assistante d'éducation à Castres, elle a quitté le lycée où elle travaillait mardi 18 juin à 13 heures. C'est la dernière fois qu'elle a été vue. Les enquêteurs pensent que la jeune femme, qui ne disposait pas de voiture, s'est ensuite rendue chez elle. Un appel à témoins a été lancé, signalant que la jeune femme, brune aux cheveux longs, mesure 1,65 m et pèse 45 kg. Le jour de sa disparition, elle était vêtue d'un chemisier brun, d'une veste marron clair et d'une jupe brune droite tombant au-dessus du genou.