Depuis deux mois, il balance sur Twitter. Le groupe de restauration rapide Quick a annoncé jeudi sur son site son intention de poursuivre en justice l'un de ses salariés pour avoir dénoncé sur le réseau social les dysfonctionnements d'un fast food d'Avignon.
Qui plus est, je suis impatient de m'expliquer avec les autorités françaises.— Equipier Quick (@EquipierQuick) January 3, 2013
Depuis deux mois, cet employé de la chaîne, qui se présente sur le compte Twitter sous le pseudonyme @EquipierQuick, a pointé notamment de mauvaises conditions de travail, une "pression énorme de la part d'une manager et des manquements à l'hygiène".
Dans ses premiers tweets, le salarié parle de son salaire, de ses horaires et de ses tâches puis évoque des collègues qui "craquent dans les vestiaires" et "pleurent", ou "des menaces quotidiennes, sur certains, de perdre leur CDI".
La tension monte, redescend et monte. A vrai dire, si on parle, et dénonce, on a peur pour notre travail...— Equipier Quick (@EquipierQuick) November 4, 2012