Laëtitia "probablement" morte, selon le procureur

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avec agences , modifié à
Le suspect Tony Meilhon a été mis en examen, samedi, pour "enlèvement suivi de mort".

Tony Meilhon, le principal suspect dans le cadre de la disparition de Laëtitia Perrais, a été mis en examen pour "enlèvement suivi de mort" et "viol", a annoncé, samedi, le procureur de Nantes. L'homme de 31 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le sang de Laëtitia dans la voiture du suspect

Selon les premières expertises effectuées, le sang découvert dans sa voiture est bien celui de la jeune femme, a expliqué le procureur de Nantes, Xavier Ronsin dans un communiqué titré "Disparition et probable décès de Laëtitia". De plus, Tony Meilhon est la dernière personne avec laquelle Laëtitia a été vue mardi soir, soirée de sa disparition.

Pendant les 48 heures de sa garde à vue, il s'est montré peu coopératif et "conteste les accusations portées contre lui et évoque un simple accident mortel de la circulation", a ajouté Xavier Ronsin.

Déjà condamné une quinzaine de fois

Décrit comme "dangereux", il avait été arrêté jeudi matin par les militaires du GIGN. Il avait alors à proximité de lui une carabine 22 long rifle et un chargeur approvisionné. Il se trouvait chez un cousin dans un hameau isolé de Arthon-en-Retz, commune voisine de celle de La Bernerie-en-Retz où a été retrouvé mercredi le scooter de Laëtitia.

Sans emploi, il a déjà été condamné une quinzaine de fois, notamment pour "viols" et "violences" et était sous le coup d'une peine de deux ans d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve.

Laetitia est portée disparue depuis qu'elle a quitté, en fin de soirée mardi, le restaurant où elle travaillait à La Bernerie-en-Retz. Son scooter a été retrouvé à terre par sa soeur jumelle le lendemain matin, à quelques centaines de mètres de la maison où elles habitent. La jeune femme avait été vue à plusieurs reprises avec le suspect la nuit de sa disparition. Elle aurait repoussé ses avances, ont rapporté des témoins et aurait envoyé des SMS peu après, où "il est fait allusion, à un moment donné, à un viol", avait rapporté jeudi la procureure de Saint-Nazaire.