L'énigme du matelas ensanglanté résolue

C'est près de ce containeur qu'ont été découverts le matelas et les "restes" humains.
C'est près de ce containeur qu'ont été découverts le matelas et les "restes" humains. © MAXPPP
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avec AFP
Un matelas, des dents et un fragment d'os avaient été retrouvés sur l'A7 vendredi.

Fin du mystère sur l'A7. La découverte vendredi d'un matelas ensanglanté et de restes humains sur une aire d'autoroute de Montélimar, dans la Drôme, avait intrigué. Il s'agissait de "restes" abandonné par une entreprise de désinfection après le suicide d'un homme.

Deux dents et un fragment d'os. C'est sur l'aire de repos de la Coucourde, sur l'A7, dans la Drôme, qu'ont été retrouvés ces "restes" vendredi. Deux dents, dont un bridge argenté, un fragment d'os et des vêtements avaient été trouvé à côté d'un matelas ensanglanté. Les gendarmes avaient aussi mis la main sur des morceaux de papier essuie-tout et sur un oreiller. Les objets étaient maculés de sang humain.

Un suicide à Bagnolet. En voyant pendant le week-end un bandeau sur une chaîne d'information évoquant le matelas ensanglanté, les auteurs du méfait ont décidé de se signaler aux autorités. "Il s'avère qu'une entreprise du Vaucluse, chargée par une famille de nettoyer un loft à Bagnolet [en Seine-Saint-Denis], à la suite du suicide d'un homme, a abandonné ces effets sur l'aire de Montélimar", explique le procureur de la République à Valence, Antoine Paganelli. En descendant en camion de Bagnolet, l'entreprise a préféré se débarrasser de ces "restes", qui auraient dû être incinérés. D'après Midi-Libre, ils encourent des poursuites.