Joggeuse disparue : une première arrestation

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avec Marie Peyraube , modifié à
Un homme, vu sur le chemin où la joggeuse avait disparu, a été placé en garde à vue puis relâché.

Un homme a été placé vendredi matin en garde à vue dans l'enquête sur la disparition de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc dont on est sans nouvelles depuis le 14 février. Aucune information n'a été délivrée sur cette garde à vue, si ce n'est que le suspect a été libéré samedi midi. Le procureur de Toulouse, Michel Valet s’est refusé à tout commentaire sur la possibilité que cet homme d'une trentaine d'années soit un suspect ou qu'il ait été mis en cause dans des témoignages recueillis par la police.

Seule certitude dans l'immédiat : le suspect n'est pas le mari de la victime, ni un membre de son entourage familial, selon les informations recueillies par Europe 1. Il ne s'agirait pas non plus d'un suspect n°1 dont l'arrestation constituerait un coup de théâtre, mais plutôt d'une étape de plus dans l'enquête. Selon leparisien.fr,la personne placée en garde à vue aurait été identifiée à partir de plusieurs témoignages faisant état de sa présence le matin de la disparition de la joggeuse, près du chemin où des traces de sang ont été découvertes.

Des traces inquiétantes de sang

Patricia Bouchon, mère de famille de 49 ans, n'a plus donné signe de vie depuis le 14 février, vers 4h30. Ce matin-là, comme tous les autres jours, cette secrétaire dans un cabinet d'avocats avait quitté son domicile un peu en dehors de Bouloc, au nord de Toulouse, pour aller courir sur les routes départementales en rase campagne alors qu'il faisait encore nuit.

Ne la voyant pas revenir, son mari avait prévenu les gendarmes. Du sang ainsi que des effets personnels retrouvés sur un chemin dans le secteur où elle est allée courir ont été formellement identifiés comme les siens. Les enquêteurs ne cachent plus leur pessimisme.

Vendredi, on a appris que les cheveux retrouvés près de cette trace de sang étaient bien ceux de Patricia Bouchon.