Fugue : Geneviève a retrouvé les siens

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Frédéric Frangeul avec AFP
La jeune fille de 16 ans, qui s’était réfugiée à Notre-Dame-des-Landes, est rentrée chez elle.

L’INFO. C’est la fin d’un feuilleton de plusieurs semaines. Après Camille, c'est au tour de Geneviève, la lycéenne du Puy-en-Velay, en fugue depuis le 4 décembre, de rentrer chez elle. L’adolescente de  16 ans, qui était à Notre-Dame-des-Landes parmi les opposants à la construction de l'aéroport, a retrouvé sa mère mercredi et a décidé de rentrer chez elle en sa compagnie.

Une vie en communauté. Malgré les appels de sa mère, Geneviève, avait jusqu'alors refusé de faire comme son amie, Camille, la lycéenne de 17 ans qui l’avait accompagnée dans sa fugue. Cette dernière avait été récupérée samedi dernier par ses parents sur le site de Notre-Dame des Landes où les deux jeunes filles, qui se revendiquent des idées anarchistes, avaient décidé de se rendre pour partager le combat des opposants à l'aéroport.

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Elle ne voulait pas rentrer. Mardi dernier, dans le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, Geneviève affirmait encore qu'elle n'entendait pas rentrer au Puy-en-Velay car elle allait bien et se sentait "heureuse" parmi les opposants au futur aéroport et en accord avec elle-même et avec ses idées. "Je ne partirai pas (...) Je veux vivre dehors, faire des rencontres inattendues, être libre de mes mouvements", expliquait-elle, demandant à sa famille "de respecter (son) choix". "Ici, on vit en communauté, et ça me plaît.

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Un rendez-vous avec un pédopsychiatre. Geneviève avait eu dimanche un bref entretien téléphonique avec sa mère pour lui faire part de sa détermination. Sa mère en avait alors appelé à la "compassion" des adultes entourant sa fille pour la convaincre de rentrer chez elle. Ce à quoi, ses hôtes à Notre-Dame-des-Landes avaient répondu n'avoir "pas de pouvoir".  A son retour, Geneviève devrait être examinée, comme Camille, avant elle par un pédopsychiatre.