Évasion : que s'est-il (encore) passé à Sequedin ?

La maison d'arrêt de Sequedin en avril, au lendemain de l'évasion de Redoine Faïd.
La maison d'arrêt de Sequedin en avril, au lendemain de l'évasion de Redoine Faïd. © Max PPP
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Un détenu s'est soustrait à la vigilance des policiers le ramenant à la prison mardi.

Le 13 avril dernier, Redoine Faïd, célèbre braqueur de "tirelires" s'en évadait à grands coups d'explosifs. Mardi, la maison d'arrêt de Sequedin, située à l'ouest de Lille,  a une nouvelle fois été le théâtre de la belle d'un détenu. Mais cette fois-ci les circonstances sont tout à fait différentes : l'homme s'est évadé en douce, à la faveur d'un instant d'inattention de ses geôliers, au retour d'un interrogatoire de police.

>> Sequedin : la photo du détenu en cavale

Un moment d'inattention à l'extérieur. L'évasion a eu lieu aux alentours de 17 heures. L'homme, âgé d'une trentaine d'années, récidiviste dans des affaires de stupéfiants, avait été précédemment extrait de la prison pour être auditionné par la police dans le cadre d'une autre affaire. "Raccompagné" par les forces de l'ordre à l'issue de sa garde à vue, le détenu a réussi à tromper la vigilance des fonctionnaires alors qu'il était encore à l'extérieur des murs de l'établissement : au moment précis où les policiers s'entretiennent avec le surveillant pénitentiaire posté à l'entrée du bâtiment, selon La Voix du Nord. Il "a profité d'un moment d'inattention du policier qui ouvrait la porte de la prison pour s'enfuir menottes aux mains", a précisé Stéphane Lecerf, responsable syndical de l'UFAP-UNSAP Justice à Sequedin.

prison sequedin

Police et gendarmerie à ses trousses. D'importants moyens de police et de gendarmeries ont été mis en œuvre pour retrouver ce fugitif, contre qui il pesaient déjà "des suspicions de tentatives d’évasion", a précisé le syndicaliste au quotidien régional. Un hélicoptère et un chien ont ainsi été déployés alors que l'homme aurait été aperçu mardi soir dans une cité d’Hallennes-lez-Haubourdin. Mercredi à la mi-journée l'homme n'avait pas été appréhendé. Pour rappel, la cavale de Rédoine Faïd, interpellé en région parisienne le 29 mai, n'avait duré que six semaines.