Essonne: l'arme des meurtres retrouvée

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AW avec Pierre de Cossette et Guillaume Biet , modifié à
Elle avait été trouvée lors des perquisitions menées ce week-end, notamment chez Yoni P.

Alors que le suspect - mis en examen lundi pour les trois derniers des quatre meurtres de l’Essonne - nie toujours toute implication, un élément à charge supplémentaire a été dévoilé mardi : l'une des armes saisies lors de perquistions menées ce week-end et lundi dans l'Essonne, notamment chez le mis en examen Yoni P. accusé d'assassinats, est celle qui a servi aux quatre meurtres perpétrés dans ce département entre novembre et avril.

L'arme en question est un pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm.

Un voisin de la troisième victime

Un lien a, par ailleurs, été établi mardi par les enquêteurs entre Yoni P. et la troisième victime de l’Essonne tuée à Ris-Orangis : tous deux ont vécu dans le même immeuble.D’après une source proche de l'enquête, Yoni P. habitait, en effet, jusqu'en 2005 avec ses parents dans la même barre que Marcel Brunetto. C’est précisément à l'entrée de cet immeuble de sept étages situé à Ris-Orangis, que l’homme de 81 ans avait été tué le 17 mars dernier.

Dans la commune, le suspect était connu "comme un déséquilibré, mais pas comme quelqu'un de dangereux".

En 2004, il avait agressé ses parents

En 2004, avant son déménagement dans la commune mitoyenne de Draveil, le suspect avait écopé de 18 mois de prison dont 8 mois ferme pour "violences aggravées" et de "port d'arme prohibé".  Ses victimes ? Ses parents : Yoni P. avait donné des coups de couteau à sa mère puis à son père, leur infligeant à chacun plus de 7 jours d'ITT.

Le mystère de l’éventuel mobile du suspect reste entier concernant la série de meurtres dont il est accusé. La personnalité du suspect de 33 ans continue de susciter des interrogations, tout comme le lien entre les crimes commis avec la même arme.