Essonne : de nouvelles perquisitions

Les garde à vue des deux suspects ont été prolongées de 24 heures dimanche.
Les garde à vue des deux suspects ont été prolongées de 24 heures dimanche. © Maxppp
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les garde à vue des deux suspects ont également été prolongées dimanche.

L'enquête sur la série de meurtres commis depuis cinq mois en Essonne se poursuit. Dimanche, les garde à vue des deux suspects arrêtés samedi ont été prolongées de 24 heures et de nouvelles perquisitions ont été menées.

Les garde à vue prolongées

Comme celles conduites samedi, ces nouvelles perquisitions se déroulent à Draveil, au domicile de l'homme en garde à vue depuis samedi, et chez ses parents dans la commune mitoyenne de Ris-Orangis. Une troisième perquisitions a eu lieu dans un box où a été retrouvée samedi une moto.

Les gardes à vue des deux suspects, qui ont débuté samedi après-midi à Versailles, ont été prolongées dimanche de 24 heures supplémentaires. Les enquêteurs travaillent sur commission rogatoire de deux juges d'instruction d'Evry.

Le premier gardé à vue, qualifié par le ministère de l'Intérieur de "suspect très sérieux" est un "Antillais" trentenaire "connu pour des violences" et "psychologiquement très fragile", selon des sources proches de l'enquête. Il a été arrêté "grâce au signalement de la moto" qui aurait servi lors de certains homicides, a précisé le ministère de l'Intérieur samedi.

Une usurpation d'identité ?

L'autre homme arrêté samedi à Paris aurait été victime, selon Le Parisien, d'une usurpation d'identité de la part du premier suspect. Ce dernier aurait "loué, par le passé, un box dans l’immeuble où ont été tuées les deux premières victimes à Juvisy-sur-Orge. En outre, l’appartement de ses parents, chez lesquels il logeait encore parfois, se situe à un kilomètre des lieux du meurtre" de la troisième victime, croit savoir le journal.