Elle se bat pour récupérer sa fille

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avec Maxime Switek , modifié à
En conflit avec son ex-compagnon, une Tarnaise se dit contrainte d’adopter sa propre fille.

Il y a dix ans, Stéphanie, une Tarnaise de 43 ans aujourd'hui, s’installe avec son nouveau compagnon. A l’époque, elle a déjà une fille de deux ans, Margaut, dont le père biologique est parti pendant la grossesse.

Une adoption "plénière"

Cinq ans passent et son compagnon lui propose d’adopter sa fille, pour former une véritable famille. Mais à la place d’une adoption simple, c'est la procédure d'adoption plénière qui est validée par le couple au tribunal de Castres.

En 2006, le couple se sépare

En 2006, le couple se sépare et se dispute la garde de Margaut. L’ex-compagnon de Stéphanie fait alors valoir son "adoption plénière", qui, selon la loi, confère "à l'enfant une filiation qui se substitue à sa filiation d'origine : l'adopté cesse d'appartenir à sa famille par le sang".

Ce contexte envenime les relations du couple, au point que Margaut est placée dans une famille d'accueil.

"Quand mon ex-compagnon a demandé à ce que je sois retirée de l’acte de naissance de ma fille, cela a été terrible. Cela voulait dire que je n’étais plus la mère de ma fille", a raconté mercredi Stéphanie à Europe 1. Elle souhaite désormais lancer une nouvelle procédure pour adopter sa propre fille et la récupérer.