Disparus de Nantes : un témoin recherché

Un témoin, dont le portrait-robot a été établi, est recherché dans le cadre de la disparition de deux étudiants à Nantes.
Un témoin, dont le portrait-robot a été établi, est recherché dans le cadre de la disparition de deux étudiants à Nantes. © CAPTURE D'ECRAN I-TELE
  • Copié
avec Pierre-Baptiste Vanzini , modifié à
Un portrait-robot a été diffusé dans le cadre de la disparition de deux étudiants à Nantes.

Les enquêteurs, qui travaillent sur la disparition de deux étudiants, à 24 heures d’intervalle début décembre, à la sortie d'une boîte de nuit de Nantes, sont à la recherche d’un homme. Son portrait-robot a été établi. Mais il ne s'agirait pas d'un suspect, plutôt d'un témoin que les policiers cherchent à retrouver pour tenter de faire avancer l'enquête.

"Un témoin parmi d’autres"

"Il s'agit d'un témoin parmi d'autres, d'une personne parmi les 400 qui se trouvaient ce soir-là dans la discothèque", a tenu à préciser Xavier Ronsin, procureur de la République de Nantes.

Le portrait-robot correspond à un homme âgé de 45 ans, de type européen, mesurant 1,85 mètres. Il aurait eu une brève altercation avec l’un des amis de Rémy Calméjane, le premier jeune homme disparu, le 3 décembre dernier, vers 4 heures du matin, alors qu'il sortait de la boîte de nuit Le Calypso avec des amis.

Mais impossible de dire dans l'immédiat s'il y a un lien direct entre cet homme et la victime. Ni même si le cas de Rémy Calméjane a un quelconque lien avec celui de Grégoire Rigault, un étudiant à l'Intec âgé de 24 ans et disparu lui le 4 décembre, vers 4 heures du matin. Les enquêteurs refusent également d'accréditer une piste criminelle pour ces deux dossiers.

Des recherches dans la Loire

Pour élargir leurs investigations, la police judiciaire recherche aussi dans l'immédiat toute personne qui aurait pris des vidéos pendant les deux soirées. Sur le terrain, les fouilles se poursuivent dans la Loire, située tout près de la boîte de nuit Le Calypso, avec un sonar. Employé d’habitude dans les eaux troubles de la Seine, il est à l’œuvre depuis plusieurs jours dans le cadre de l’enquête.

En attendant d'éventuelles avancées de l'enquête, une marche de soutien aura lieu le 22 janvier prochain.