Calvados : un maire émasculé et tué par un mari jaloux

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avec AFP , modifié à
Le principal suspect s'est suicidé. Il soupçonnait l'élu de Bretteville-le-Rabet d'avoir une liaison avec sa femme.

Il aurait agi pas jalousie. Un mari jaloux a tué le maire de Bretteville-le-Rabet, qu'il soupçonnait d'avoir une liaison avec sa compagne. Le suspect s'est ensuite pendu. Selon les informations de France 3 Basse-Normandie, avant de se suicider, il a rédigé une lettre à l'attention de ses deux enfants, âgés de 5 et 10 ans.

"Il a pété un fusible". Dominique Leboucher a été mortellement blessé à la gorge avec une arme tranchante, puis émasculé par cet homme du village qui le soupçonnait d'entretenir une liaison avec sa compagne, conseillère municipale. Albert Gibot, un retraité qui a siégé au conseil municipal pendant 22 ans, a affirmé que le meurtrier présumé "a pété un fusible parce qu'il ne supportait pas que sa compagne aille le soir aux réunions du conseil municipal où elle venait d'entrer" à la suite des dernières élections.

Sa femme en état de choc. Cet homme, un électricien de 39 ans sans antécédents judiciaires était en effet "manifestement très amoureux et très jaloux" de sa compagne. Après avoir tué le maire, il a appelé sa compagne avant de se pendre à leur domicile. La compagne de l'homme qui s'est suicidé, hospitalisée en état de choc, n'a pu être entendue par les enquêteurs.

La piste de l'infidélité ? "Je n'y crois pas du tout". Une liaison entre le maire du village, élu en mars dernier à l'âge de 55 ans, et la compagne du meurtrier présumé "n'est à ce stade pas avérée", a souligné la procureure de la République. L'épouse du maire décédé "ne croit d'ailleurs pas" à l'hypothèse d'une infidélité. Le 3e adjoint au maire, Yannick Guesnon, ne croit pas non plus à la thèse de l'infidélité du maire. "Je n'y crois pas du tout. Pour moi, c'est un coup de folie" de la part de l'agresseur, a-t-il estimé, au bord des larmes.