Braquages à l'OM : sept interpellations

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Sept hommes ont été arrêtés au cours de l'enquête sur les braquages contre des joueurs de l’OM.

L'affaire avait empoisonné l'été de l'OM. Dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier, le défenseur brésilien Vitorino Hilton avait été agressé à coups de crosse à son domicile, à La Pointe-Rouge, dans le 8e arrondissement de la cité phocéenne. Les malfaiteurs lui avaient dérobé des bijoux, des montres, des bagages ainsi que la voiture mise à la disposition par le club. Moins de deux mois après les faits, le quotidien régional La Provence annonce dans son édition de mardi que sept personnes âgées d'une vingtaine d'années ont été arrêtées et placées en garde à vue dans le cadre d'une commission rogatoire ouverte pour "vol avec arme en bande organisée".

Soupçonnés du cambriolage chez les Ayew

Les sept jeunes adultes arrêtés par la brigade de répression du banditisme, déjà connus des services de police et originaires des quartiers sud de Marseille, sont également soupçonnés d'être les auteurs du braquage mené chez les frères Ayew, le 29 mai dernier. Interrogé par La Provence, le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, indique ainsi que "la police aurait retrouvé des bijoux appartenant aux frères Ayew" lors des perquisitions. La saison dernière, outre Hilton et les frères Ayew, l'Argentin Lucho Gonzalez avait également été victime d'une agression à son domicile, en mars dernier. Et la saison précédente, ce sont André-Pierre Gignac, Fabrice Abriel et Stéphane M'Bia qui avaient été visés.

Des affaires qui rejaillissent sur le sportif

Ces braquages à répétition dépassent le cadre de la rubrique faits divers pour toucher le sportif. A la suite de son agression, Hilton a décidé de quitter l'OM. Lucho a failli en faire de même. Cette insécurité est devenue au fil des mois une plaie pour les dirigeants phocéens. Depuis la fin de la saison dernière, ceux-ci réfléchissent à des solutions pour protéger plus efficacement leurs joueurs. Dès le lendemain du cambriolage chez Hilton, des patrouilles effectuées par des agents de sécurité avaient été mises en place autour du domicile des joueurs.

L’été dernier, le directeur sportif du club, José Anigo, avait reconnu que ces braquages pouvaient être un élément dissuasif pour d'éventuelles recrues. "Faire venir des joueurs à l'OM dans ces conditions-là, il faut être un magicien, c'est compliqué", avait-il souligné. Les sept interpellations effectuées mardi pourraient au contraire être un élément dissuasif pour les malfaiteurs, qui ont pris pour habitude depuis plusieurs saisons de s'en prendre aux joueurs de l'OM et à leurs biens.