Agnès : le cri de colère d'une mère

La mère de la première victime de l'assassin présumé d'Agnès regrette qu'il ait été libéré.
La mère de la première victime de l'assassin présumé d'Agnès regrette qu'il ait été libéré. © MAXPPP
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Erurope1.fr avec Nathalie Chevance , modifié à
- La mère de la première victime du suspect parle d'"un loup dans une bergerie"

"Quatre mois de préventive, ça n'était pas suffisant." La colère de Brigitte est immense. Sa fille, Salomé, a été violée par le principal suspect du meurtre d'Agnès, à l'été 2010 dans le village de Nages-et-Solorgues, dans le Gard. Brigitte ne comprend pas que le jeune homme, qui attendait d'être jugé pour ces faits, ait été libéré et orienté vers un internat mixte.

"On ne met pas un loup dans une bergerie"

Pour Brigitte, les autorités "connaissaient le comportement" du lycéen. Il n'aurait donc pas dû se retrouver dans un établissement avec des filles : "on ne met pas un loup dans une bergerie", dit-elle.

"Ce gamin ne devait pas sortir" :

<iframe class="video" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xmh4ho" frameborder="0"></iframe>"Ces parents là ne verront plus la petite Agnès"

Le drame du Chambon-sur-Lignon a d'ailleurs fait ressurgir tous les souvenirs de l'été 2010. "Salomé commençait à se reconstruire et là elle va de nouveau mal", indique sa mère. "Cette petite n'a peut-être pas réagi comme a réagi ma fille. Salomé a su négocier, lui parler", raconte Brigitte. Son appel à sa fille, pile à ce moment, l'a peut-être aussi sauvée, pense-t-elle. "Son téléphone a sonné et elle lui a dit, 'c'est ma mère, elle va venir me chercher'", se souvient-elle.

La mère de famille a aujourd'hui une pensée très émue pour la famille d'Agnès. "Ces parents là ne verront plus la petite Agnès et j'en suis anéantie", assure-t-elle.