Eléments incontrôlés, l'avis des jurés

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Victor Nicolas , modifié à
Qu'est ce que les jurés grand public ont pensé de ce roman sur le gauchisme dans les années 70? 

Ils ont aimé 

emilienne didier

Emilienne Didier, 24 ans, animatrice pour enfants, Nancy

« On suit l'adolescence et la vie de jeune adulte du narrateur dans les années 70, avec son militantisme très engagé. Ce livre est très agréable à lire, sans temps mort. Il m'a appris plein de choses sur cette période (que je n'ai pas connue) avec les idéologies d'extrême-gauche, les manifestations, l'attente de la révolution. »

nicole hoarau

Nicole Hoarau, 46 ans, formatrice en outils numériques, Lanvollon

« (…) L’histoire est trop récente pour faire partie de l’Histoire et pourtant, c’est un témoignage historique d’une grande précision qui nous aide à lire et comprendre cette époque : de l’après 68 à nos jours, avec l’évolution des êtres et des idées, les désenchantements, les trahisons, les peurs, les contradictions, les secrets… Bien écrit, très vivant, on se laisse facilement prendre à ces histoires croisées guidées par la beauté et la folie des convictions. Voyage très enrichissant. »

Axel Maybon, 19 ans, étudiant, Toulouse

axel maybon

© DR

« Un ouvrage d’une profonde intelligence et qui donne une tonalité supplémentaire à l’œuvre littéraire atypique d’un auteur non moins atypique. Les folles années de jeunesse y sont contées avec subtilité et finesse, tout en retranscrivant très intelligemment l’absurdité des jeunes années, les décisions prises sans raisons, les ratés. Une vie d’engagement, de combats, ravalés dans la douleur du quotidien, dans sa fadeur intrinsèque. »

michel peyen

Michel Peyen, 69 ans, enseignant retraité, Metz

« Au milieu de bagarres, de manifs d’un jeune collégien, puis  lycéen trotskyste, qui dérape vers les « autonomes » dans la période Giscard - Mitterrand, son amour d’enfance pour Fédora, réveillé par un coup de fil va l’entrainer vers l’Italie. (…) Livre qui représente bien cette époque, on y retrouve l’utopie, les liaisons dangereuses, les maitres, la drogue, l’amour libre, les illusions, et une certaine soif de la violence dans les manifs puis les combats d’engagement politique très gauchistes. »

Ils sont mitigés

Arnaud Canal, 37 ans, inspecteur commercial, St-Marie-La-Blanche

arnaud canal

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« D’un style direct, factuel et sans fioritures « Eléments incontrôlés » nous transporte dans les années où tout était encore possible. Une époque en pleine mutation. Une histoire d’amour pas commune rythmée par des  engagements politiques radicaux sans concessions. La violence de ce roman m’a captivé  et m’a déstabilisé. Je n’ai pu m’empêcher de faire un parallèle avec notre époque et notre monde aseptisé d’aujourd’hui. Il saura à coup sûr marquer et interpeller chaque lecteur qui s’y plongera ! »

Isabelle-Tonnoir

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Isabelle Tonnoir, 50 ans, comptable

« C'est une très belle histoire d'amour entre une femme révolutionnaire et un jeune activiste révolté des années 70. (…) Cela m'a rappelé des souvenirs de vie de mon enfance dans les années 70 mais je n'aime pas beaucoup la violence qui ressort de ce livre. »

Elles n’ont pas aimé

Aurore Puel, 39 ans, comptable, Garennes-sur-Eure

aurore duez

« (…) L’histoire d’amour de deux adolescents « abandonnés », au devenir violent, vécue au travers de ces batailles syndicales, ressemble, sans trop s’y méprendre, à la jeunesse d’aujourd’hui, où l’autorité semble « sans effet » et où le goût de l’interdit et du « sans peur » laisse pantois et sans force…&nbsp»

Anne Coudon, 63 ans, informaticienne retraitée, Beauvais

anne coudon

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« (...) Monsieur Osmont et moi aurons vécu toute notre existence dans des mondes parallèles qui ne se sont jamais rencontrés : il fut un gauchiste violent et brutal ; il est aujourd’hui proche du pouvoir, de la finance et des médias et l’on peut se demander quel intérêt il a lui-même trouvé à revenir sur ces « années de plomb » avec une telle complaisance, voire un tel exhibitionnisme ? A moins que cette manière de lécher ses blessures ne soit qu’une ultime façon de tenter de les guérir ? (...) »