Dans son fait politique, jeudi, Michaël Darmon explique que le gouvernement redoute la montée de conflits sociaux derrière la crise sanitaire du coronavirus.
Le gouvernement surveille de près la situation sociale pendant la crise du coronavirus. Il y a la crainte de conflits sous l’épidémie.
J’ai pu consulter une note gouvernementale qui analyse la manière dont les médias traite les dossiers sensibles pendant le confinement. Le document fait état par exemple d’une "large reprise de la colère des routiers contre le manque d’infrastructures et de masques".
Et alors que des négociations sont en cours, un autre baromètre pour l’exécutif : le rendu médiatique de ses décisions liées au chômage partiel. La propagation des fakes news est également surveillée. Au gouvernement on observe "la forte visibilité dans l’opinion", la thèse selon laquelle le virus a été fabriqué en laboratoire.
Le gouvernement et la majorité craignent que la crise sanitaire ne débouche sur une crise sociale. L’épidémie du coronavirus a fait apparaître de nouvelles fractures économiques sur le marché du travail entre ceux qui sont protégés par le télétravail et ceux qui sont exposés sur les routes et dans les ateliers.
