Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Lionel Gougelot remplace Alexandre Le Mer ce lundi 13 mai 2024.
Vous connaissez le flair des chiens pour lutter contre la drogue ou les explosifs. Des auxiliaires essentiels des forces de l’ordre. Des fameuses brigades cynophiles qui entrent en action également dans le cas de disparitions de personnes ou encore quand il s’agit de rechercher des victimes d’avalanche, de tremblement de terre.
Dans l’agglomération de Perpignan c’est pour lutter contre les fuites d’eau des canalisations du réseau de distribution que l’on va utiliser le flair des chiens. Une information relevée dans Aujourd’hui en France ce matin. Une brigade canine arpente le territoire depuis quelques jours, brigade spécialisée dans la détection de l’eau.
Parce que l’eau a une odeur ?
Oui, celle du chlore. Détectable même quand la teneur est très faible. En fait, explique la responsable de la société en charge du projet, les chiens sont pré-localisateurs de la fuite. Il la détecte dans un rayon de deux ou trois mètres, ensuite ce sont les techniques acoustiques qui permettent de localiser plus précisément les fuites sur les canalisations. L’article précise qu’avec les chiens le taux de détection est de 90%. Depuis janvier, 600 kilomètres de canalisation ont été inspectés sur les 1.600 du réseau des 36 communes de l’agglo de Perpignan. 450 fuites ont été ainsi réparées. Reste à espérer que les économies réalisées se répercutent sur la facture des abonnés.
Quand les chiens traquent les fuites d’eau, à lire dans la page 24h en région d’Aujourd’hui en France.
Pressing conso pour tous les propriétaires de véhicules lourds c’est-à-dire les SUV, 4×4 et autres grandes voitures.
Depuis 2008, un malus frappe les modèles les plus polluants. Il grimpe jusqu’à 60 000 euros.
Qu’en est-il des pick-up ?
Un flou entoure ces utilitaires américains et ils sont aujourd’hui un casse-tête pour le gouvernement et ils sont surtout au centre des inquiétudes des professionnels. C’est ce qu’explique Le Parisien ce matin. Car si les pick-up sont visés par le malus, cela risque de pénaliser les professionnels : les artisans à la montagne par exemple, les bûcherons, les ostréiculteurs. Le quotidien cite une société de pompes funèbres en Corse qui parcourt l’île en pick-up. Les organismes publics comme les pompiers peuvent se retrouver également pénaliser. Ils craignent donc de ne plus pouvoir acheter ce type de véhicule pourtant nécessaires pour atteindre les endroits les plus reculés de France.
Mais si ce sont des véhicules professionnels, ils ne sont pas concernés par le malus ?
Oui en théorie. Sauf que les constructeurs de pick-up ne manquent pas d'idées pour épargner les particuliers. Le Parisien prend l’exemple de Jeep qui pour l’un de ses modèles a supprimé la place au milieu à l’arrière. Une voiture quatre places échappe au malus. Le Ranger de chez Ford est homologué comme un camion plateau. Il est donc considéré comme un utilitaire, malgré ses cinq places. Pas de malus ! Les entourloupes de tous ces petits malins n’ont pas échappé au gouvernement. On explique à Bercy que les malus s’appliquent aux véhicules personnels. Les pick-up se trouvent entre la voiture personnelle et l’utilitaire… il va donc falloir définir la frontière exacte par décret. Un décret qui se fait attendre.
Le malus, casse-tête pour les pick-up ! c’est dans Le Parisien ce matin.