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Tous les jours de la semaine, Jérôme Lacroix vous livre le meilleur des initiatives qui changent le monde, sur le web et en régions ! Ce jeudi, Charlotte Cachoire et Cédric Fargues ont créé un groupe de citoyens qui a décidé de venir en aide bénévolement aux propriétaires de chevaux qui ne dorment plus suite à la mutilation et au meurtre de plusieurs équidés ces dernières semaines. Ils vont organiser des rondes et des veillées pour soulager les propriétaires.

Les bonnes volontés de ces Français qui, au quotidien, donnent de leur temps pour aider les autres. Ce jeudi matin, une mission de haute importance.

Soutenir autant que possible et soulager les angoisses de ces propriétaires de chevaux parce la France connaît une inexpliquée vague d'actes de cruauté envers ces animaux. Samedi dernier, une ponette a été retrouvée morte à Loupiac dans le Tarn, tuée par balle. Une enquête est ouverte.

En Occitanie, c’est la psychose chez les propriétaires de chevaux, qui n'en dorment plus. C'est ainsi que dans le département voisin de Haute- Garonne, un groupe de citoyens décide de leur venir en aide.

Comment se manifeste cette aide ?

Une présence ou une surveillance toutes les nuits et ils font cela bénévolement. Tout est parti d'un groupe Facebook créé par deux personnes : Charlotte Cachoire et Cédric Fargues. Via ce groupe, ils ont "recruté" d'autres volontaires qui se proposent de venir effectuer des gardes de 19 heures à 8 heures le lendemain matin. Entre deux et six personnes mobilisées, en fonction de la taille de la propriété.

Une présence imposante, ils viennent souvent en 4x4 et se positionnent à des endroits stratégiques : un véhicule au début du chemin de la propriété, un autre à l'autre bout, un troisième tout près des groupes de chevaux ou de poneys.

Ils doivent d'abord compter les animaux pour être sûrs qu'aucun ne manque en fin de nuit. S'ils aperçoivent quoi que ce soit, ils appellent les gendarmes qui sont prévenus de la présence des bénévoles, pour éviter tout risque de confusion.

Ça fait maintenant plusieurs jours qu'ils veillent toutes les nuits, à l'immense soulagement des propriétaires.

"On a enfin pu dormir" raconte l'une d'entre elles à la Dépêche du Midi, un soutien physique mais aussi psychologique de ces bénévoles, de plus en plus sollicités dans la région.