Skier sans se ruiner, un roman qui parle de lapins et les courses de Noël

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

Elisabeth Assayag pour la consommation

A la fin de la semaine les vacances de Noël vont commencer. Elisabeth Assayag y a-t-il des solutions pour partir au ski sans se ruiner ?

Oui surtout que pendant les vacances de Noël,  les stations sont généralement moins chères que pour les vacances de février. Surtout si on regarde les bons plans de dernière minute. D’abord cette année il y a une histoire de calendrier. Noël et le jour de l’an tombent un dimanche donc les hôteliers adaptent leurs offres et proposent des séjours décalés. Et surtout, un hôtelier me disait que le meilleur plan cette année c’est la première semaine de vacances.

Par exemple, à Chamrousse, la semaine du 18 vous trouvez des résidences hôtelières pour 773 euros les 7 Nuits pour une famille de 4. Et au même endroit la semaine suivante, 1104 euros.

Par exemple, sur le site de France montagne qui regroupe les offres de tous les offices de tourisme, vous avez des réductions importantes de dernière minute. Des moins 40% sur des séjours à Valloire dans les Alpes du Nord en résidence avec piscine avec le forfait et le matériel de ski pour 399 euros par personne au lieu de 676 euros, la semaine du 24 !

Et puis les vacances au ski, ce n’est pas forcément des vacances hors de prix. Il existe des stations qui affichent des prix abordables. Jusqu’à 300 euros d’écart avec les stations les plus chères. Parmi ces stations, vous avez Mont-Dore, dans le massif central, considérée comme la moins chère de France, ou encore Risoul dans les Alpes. Ce sont des stations familiales qui attirent moins de monde et pas les gros skieurs.

C’est bien beau tout ça, mais il va y avoir de la neige pour Noël ?

Ça dépend des stations. Mais d’après l’observatoire national des stations de montagne, le début de saison est positif car il y a eu de grosses chutes de neige en novembre. Surtout pour les stations de haute altitude (Chamonix, par exemple). Ce qui n’est pas le cas pour des stations plus basses comme la Clusaz à 1600m ou Megève. Des hôteliers à Megève m’ont dit : “Nous sommes complets mais la neige n’est pas encore arrivée.” Météo France explique qu’il fait très doux, même trop doux, et que cette douceur s'est installée. Résultat, on est en période trop sèche. D'autres spécialistes disent que la neige reviendra le week-end prochain. Cela dit, ce n’est pas rare que la neige manque à Noël. La vraie saison, c’est en février.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

 

Watership Down, de Richard Adams chez M. Toussaint Louverture

Ce matin, vous nous apportez un roman qui parle de lapins…

Eh oui ! Le roman s’appelle Watership Down, publié en 1972 et signé Richard Adams, un auteur britannique. C’est un grand classique. Et un best-seller mondial ! 50 millions d’exemplaires vendus à travers le monde ! C’est gigantesque. Pourtant, ni vous ni moi n’en avions jamais entendu parler. C’est normal. A l’époque, le roman a fait un flop en France. Peut-être n’était-ce pas le bon moment. Les mystères de l’édition. Quoi qu’il en soit, la France est passée à côté de ce chef d’œuvre qui vient donc d’être revu, corrigé et republié.

Un chef d’œuvre qui parle donc de lapins !

Mais oui. Nous sommes dans une Garenne. Les lapins mènent leur petite vie tranquille. Alors, tranquille, pas pour tout le monde… Il y a d’un côté les périférés. Le prolétariat, si vous voulez, qui trime. Et de l’autre, les membres de la hourda, des lapins très costauds qui sont les privilégiés. Et tout ce beau monde obéit aux ordres du Padi-Shâ, le grand maitre. Chez les lapins, c’est bien connu, on a toujours peur de tout. Au moindre bruit, à la moindre branche cassée, le lapin sursaute et détale. Tous les lapins sont comme ça, c’est ce qui leur sauve la vie. Mais parmi eux, il y a Fyveer, un lapin chétif, qui a toujours peur de tout, mais qui a surtout des pressentiments, des visions. Un jour, ses visions sont plus terrifiantes qu’habituellement. Il voit la destruction de leur habitat. Il prévient son frère, Hazel, un lapin courageux et rusé. Ce dernier prévient le Padi-Shâ, lui dit qu’il faut quitter la garenne. Mais le chef rigole et les prend pour des fous.

Ils vont donc s’enfuir ?

Exactement. Pas tous seuls. D’autres lapins croient en la prophétie de Fyveer et vont suivre les deux frères. C’est là que le roman commence. C’est une quête, un voyage initiatique pour ces lapins qui vont devoir faire face à tous les dangers. Et qui n’en ont vraiment pas l’habitude. C’est un livre addictif, un livre d’aventures. Un roman à plusieurs niveaux de lectures. A la fois pour les adultes et les enfants.

Watership Down, de Richard Adams chez M. Toussaint Louverture.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

 

A la Une, les courses de Noël.  

Un dimanche de shopping au coude à coude à la Une de La Voix du Nord. Le rush des cadeaux a bien commencé écrit le Courrier Picard. Et il n’y a pas que dans les magasins qu'on le constate : à la Poste aussi. Des centaines de colis transitent quotidiennement dans les centres de tri, comme l'a constaté Vosges Matin.

Opération cadeau jusqu'en prison. Le Parisien Essonne a assisté à la préparation samedi de près d'un millier de colis dans un gymnase annexe de la maison d'arrêt des femmes à Fleury Mérogis. Organisée par le Secours Catholique, l'opération vise à distribuer des cadeaux aux détenus les plus démunis : stylos, produits d'hygiène, bonnets.  Les colis seront distribués à partir de jeudi.

La personnalité du jour c'est un petit du foot qui se la joue comme un grand !

Un petit club qui, comme n'importe quelle grande équipe, a désormais son album, style Panini ! Avec un livret à remplir et des étiquettes à coller. Au football club de l'Odet, dans le Finistère, il y a 200 licenciés. Eh bien, tous -de 5 à 77 ans- se sont fait tirer le portrait. Ils ont tous désormais une vignette les représentant, des joueurs aux dirigeants... Ce qui donne, raconte Ouest France, quelques discussions surréalistes sur le bord du terrain : "Je t'échange mon frère contre ton cousin" ! Parce qu'évidemment, la société éditrice a joué le jeu jusqu'au bout : tout le monde ne pourra pas finir l'album. Les collectionneurs devront faire des échanges. Ou commander les images qui manquent... Pour l'instant, 300 albums ont été édités. Les 5 à 6000 pochettes produites sont vendues 1 euro un peu partout dans les commerces du coin, autour de Benodet. Avec l'opération, le club espère pouvoir renouveler un peu le matériel de l'école de foot. Mais l'idée, raconte le secrétaire du club, c'est aussi de fédérer toutes les tranches d'âge, que les plus jeunes rencontrent les seniors. Et d'ailleurs, plusieurs rendez-vous d'échanges de vignettes sont déjà au programme !