Les taux immobilier vont-ils continuer à baisser, Derniers feux sur Sunset de Stewart O’Nan et les intempéries en régions

7:49
  • Copié
SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Europe 1 est partenaire avec le journal l'Obs qui sort cette semaine un gros dossier spécial immobilier.
Ça fait plusieurs mois que l'on entend dire "Achetez, c'est le moment. Les taux sont bas" mais est-ce que cela devrait continuer ?
 
D'après les experts, ces taux devraient rester attractifs jusqu'à la fin de l'année. Nous sommes dans une époque de taux bas mais ça va être compliqué de descendre encore plus car c’est du jamais vu, surtout cette année.
En juillet, hors assurances et toute durée d'emprunt confondue, le taux moyen a atteint 1.55%.
Les meilleurs taux sont même descendus en dessous de 1% sur 15 ans en moyenne, même à 0.99% en Rhône Alpes.
La Banque Postale par exemple, propose pour un emprunt de 150.000 euros sur 15 ans, un taux à 1.3% pour un coût du crédit de 15.181 euros.
Chez HSBC encore, ils proposent des taux à 1.15% ce qui ramène le coût du crédit à 13.381 euros.
On est très loin des taux ou l'on commençait à payer le remboursement réel de l'appartement au bout de quelques années. Il y a encore six ans, les taux étaient à quatre voire 5%.
Donc, face à cette situation exceptionnelle, la demande a bondi de 30% par rapport à l'été dernier.
 
Du coup aujourd'hui, il vaut mieux acheter que louer ?
 
Exactement, c’est nettement plus rentable. Si vous le pouvez, achetez et ne louez pas et c'est valable partout en France.
Tous les spécialistes le disent, le temps pour rentabiliser son achat est de plus en plus court. Pour les surfaces d'en moyenne 70m2, c’est plus intéressant d'acheter que de louer car après deux ans et demi, si vous êtes locataire, vous commencez à perdre de l'argent alors que si vous êtes propriétaire grâce au taux bas, vous êtes gagnant.
 
Donc des taux bas, mais attention tout de même aux taxes qui augmentent.
 
Tout à fait, il est essentiel d’être vigilant sur la hausse des taxes d’habitation ou des taxes foncières qui peuvent parfois représenter jusqu'à trois mensualités supplémentaires par an.

 

Nicolas carreau pour Le livre du jour

Derniers feux sur Sunset de Stewart O’Nan aux éditions de l’Olivier

Nous nous penchons aujourd’hui sur le destin de Francis Scott Fitzgerald.

Sur la fin de sa vie, précisément. À la fin des années 30, l’auteur de Gatsby le magnifique, Tendre est la nuit ou L’étrange histoire de Benjamin Button, aussi étrange que cela puisse paraitre, vendait peu de livres. Il avait du mal à joindre les deux bouts à la fin de sa vie. Sa femme, la légendaire Zelda, souffrait de troubles psychiatriques graves, au point qu’il a fallu l’hospitaliser. On est loin du couple glamour des années 20. Et Fitzgerald, pour payer ces frais médicaux, et pour vivre tout simplement, a dû se résoudre à accepter un poste de scénariste pour Hollywood, chose qu’il détestait par-dessus tout.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’était pas maître de ses textes. C’est ce que raconte avec brio Stewart O’Nan dans son dernier roman, Derniers feux sur Sunset aux éditions de l’Olivier. C’est un roman, mais basé sur la véritable vie de Fitzgerald, pour essayer de comprendre comment l’écrivain a vécu ces trois dernières années jusqu’à sa mort en 1940, à l’âge de 44 ans. Comment il va tenter de remonter la pente en travaillant sur son ultime roman, Le dernier nabab qu’il n’aura pas le temps d’achever. Et puis, on croise Hemingway, son ami, mais aussi Aldous Huxley, l’auteur du Meilleur des mondes, qui lui aussi abreuvait Hollywood.

Et si on connait mal Fitzgerald ? Qu’on n’a jamais lu ses romans ?

Alors, il faut vite s’y mettre. Gatsby le magnifique est sans doute le plus beau livre du monde. Mais cela dit vous pouvez sans problème lire le livre de Stewart O’Nan, sur les dernières années de Fitzgerald. Sa vie était en elle-même un roman. C’est un livre touchant, mélancolique et beau. Et puis, allez également voir le film de Woody Allen, Minuit à Paris, qui parle de Scott et Zelda, heureux à Paris, dans les années 20.

Derniers feux sur Sunset aux éditions de l’Olivier.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une de la presse quotidienne régionale, les intempéries.

Après le coup de vent de ces dernières heures, les travaux pour tout remettre en ordre, comme dans la Nouvelle République, la Charente Libre ou la République des Pyrénées qui évoquent la bataille pour sortir du noir.
Hier, autour d'Oloron, 7.000 foyers, dont des entreprises comme Lindt, se sont retrouvées sans courant. On a pu assister à l’installation de groupes électrogènes et à la remise en place des lignes électriques. Parce que, comme le souligne Sud-Ouest, l'orage et la grêle ont fait de la casse et il a fallu s'adapter à la vie sans courant. Ça, c'est dans le Maine Libre qui a passé la soirée dans ces villages de la Sarthe où l'électricité n'a pas pu être rétablie. Des bourgs transformés en villages fantômes et des maisons dans lesquelles les enfants ont fait leurs devoirs à la lueur de la bougie. La situation devrait revenir à la normale dans les prochaines heures.
 
La personnalité du jour en régions veut nous faire dormir.

Il s'appelle Yann Buet et c'est Ouest France, dans son édition du soir, qui brosse son portrait. Après un accident de la route lié à la fatigue, cet entrepreneur trentenaire a eu une idée : la boîte à sieste. La SomBox, comme il l'a appelée, est une sorte de cabine modestement meublée d’un lit une place, d’une commode et d’une prise. Deux petits mètres carré totalement dédiés au repos avec luminothérapie et aromathérapie. 30 minutes pour six euros à payer sur une borne installée sur la boîte. Des draps à usage unique que chaque utilisateur devra installer seront à disposition. Au départ, cette boîte, Yann imaginait l'installer sur les aires d'autoroute. Total s'y intéresse d'ailleurs et va installer en 2018 un module de deux chambres sur une de ses aires. Sauf que désormais, le jeune patron voit plus loin. Pourquoi pas les gares, pourquoi pas les aéroports ? Tous ces endroits où l'on passe du temps, sans avoir vraiment d'espace pour faire la sieste.