Les Français de plus en plus nombreux à faire confiance à leur banquier, Les 1ères aventures d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc et l'école dans nos régions

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Les premières aventures d’Arsène Lupin de Maurice Leblanc chez Omnibus

Un grand classique ce matin : Arsène Lupin !

Oui et on vous en parle parce que les éditions Omnibus publient ce livre magnifique "grand format", dans son coffret. Ça s’appelle Les premières aventures d’Arsène Lupin. On y trouve Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, qui regroupe neuf nouvelles, L’Aiguille creuse, Les confidences d’Arsène Lupin ou Arsène Lupin contre Herlock Sholmès.

Herlock Sholmès, c’est un vrai-faux Sherlock Holmes, c’est ça ?

Exactement. Au départ Maurice Leblanc, le créateur d’Arsène Lupin, voulait garder le nom du détective, Sherlock Holmes. Mais évidemment, c’est quand même le gentleman cambrioleur qui gagne. Ça n’a pas plus à Conan Doyle qui a porté plainte et Maurice Leblanc a dû modifier le nom. Que l’on reconnait quand même assez facilement, il faut bien le dire.

Comment est né Arsène Lupin d’ailleurs ?

C’était une demande de Pierre Lafitte, le patron de la revue Je sais tout, qui se vendait à des centaines de milliers d’exemplaires. En 1905, pour le 6e numéro, il demande à Maurice Leblanc, un écrivain talentueux mais parfaitement ignoré par la critique. Pierre Lafitte veut très clairement concurrencer le héros britannique Sherlock Holmes et demande à Maurice Leblanc d’inventer un personnage de la même trempe. Il se met à la tâche sans trop de conviction. Il préférait écrire des romans plus sérieux. Mais il faut bien payer le loyer, n’est-ce pas ? Il écrit sa nouvelle. Et il va connaitre le succès que l’on sait. Il a inventé un mythe, comme d’Artagnan, comme Robin des bois. La preuve, on en parle encore et on lit surtout toujours les aventures du gentleman cambrioleur.

Et il y a des illustrations en plus.

Mais oui ! ce sont celles de l’époque, celles parues dans le journal Je sais tout. Franchement, ça vaut le coup ce livre. 630 pages d’aventures, des illustrations donc. Tout ça dans un coffret pour 39€.
Une idée pour Noël alors. Les premières aventures d’Arsène Lupin chez Omnibus.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, l'école !

Côté pile, les inégalités. La mixité en panne dans Midi Libre avec un fossé qui se creuse de plus en plus jusque dans les centres urbains.
Côté face, des enfants heureux qui parlent de devoirs rigolos et du plaisir d'apprendre. C'est dans l'Indépendant. Ils sont en CM1, à l'école de Gruissan dans l'Aude et ils se réjouissent que la maitresse leur laisse une chance au lieu de les punir. L'enseignante l'explique, sa méthode à elle s'appelle la bienveillance. Laisser le temps aux enfants pour qu'ils se sentent en sécurité.
Et dans le Bien Public, voilà une autre méthode qui a de quoi surprendre, de la musique pour les enfants sourds. C'est un atelier qui est organisé à l'hôpital de Dijon, tous les mercredi après-midi. Ils sont cinq âgés de cinq à sept ans. Grâce à des implants, ils vivent la musique à 100%. Quelques notes de guitare, d'accordéon ou tambourin, qui leur permettent, assure leur prof, de faire d'énormes progrès en matière de langage.
 
La personnalité du jour, un jeune trisomique.

Yvan, 20 ans, pose tout sourire avec son béret sur la tête dans Sud Ouest. C'est un joli portrait publié ce matin, celui d'un garçon trisomique, peut-être, mais finalement, comme les autres. Yvan vient de signer un CDI dans le restaurant qui l'a formé pendant quatre ans. Au Résinier, l'établissement en question, il est comme un poisson dans l'eau. Au début, explique le patron, Christophe, c'était un peu la mascotte mais aujourd'hui, c'est un serveur comme les autres. Il gère ses tables, il prend les commandes, Yvan est autonome. Autonomie au restaurant et peut-être bientôt dans la vie parce que c'est vrai pour l'instant qu'il vit chez ses grands-parents. Mais son patron veut aussi l'aider à avoir son appart et sa carte bleue. Et il le revendique dans Sud Ouest, embaucher Yvan, c'est la preuve que faire travailler un trisomique c'est possible. "Je fais du business, je me suis posé des questions dit Christophe. Mais il nous a tous fait avancer". Et d'ailleurs, ce CDI ce ne sera peut-être qu'une étape pour Yvan.