Les fournitures scolaires vendues par lot, Le Grand Jeu de Céline Minard et la sécurité en régions

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SAISON 2015 - 2016

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

La rentrée des classes c'est demain, les parents d'élèves sont donc en pleine période d'achat des fournitures avec, bien sûr le souci, de ne pas faire exploser le budget.

Dans les rayons des magasins, on nous incite à acheter par lot.
 
Effectivement. Prenons l’exemple d’Auchan où vous pouvez trouver six bâtons de colle pour 6,99 euros ou encore trois rouleaux de scotch à trois euros.
Chez casino, vous avez même une offre, qui s'appelle « maxi lot maxi éco » qui commence aujourd'hui pour 10 jours. Même sur internet sur Office dépôt, vous avez
10 stylos à bille à 3,57 euros.

Si vous voulez acheter par lot pour gagner du temps sur l'année, vous n'aurez donc aucun mal à en trouver dans les magasins ou en ligne.
Selon les parents, un tube de colle classique ne dure que deux semaines tandis que les stylos à bille sont, eux, rapidement perdus par les enfants.
Il est important tout de même de souligner que lorsqu’on achète en lot il ne faut pas être exigent sur la couleur, surtout s'il s'agit de classeurs ou de lots de cahiers.
 
C'est pratique mais est-ce que ça vaut vraiment la peine financièrement ?
 
Il faut bien faire le calcul du prix à l'unité, c 'est d'ailleurs ce que préconise 60 millions de consommateurs.
Les lots peuvent être très clairement moins intéressants financièrement que l'achat de plusieurs cahiers à l'unité par exemple.
Il s’agit du genre de piège typique des grandes surface.
C’est la même chose pour un stylo quatre couleurs, qui est plus intéressant à l’unité que par trois.

Donc n'hésitez pas à vous munir de votre calculette avant de jeter les paquets dans le caddie. L'association de consommateurs Famille Rurale recommande d’ailleurs de bien réfléchir à l'utilité des produits et de ne pas tout acheter par lot.
 En revanche, regardez les tout de même car les promos de la rentrée ne se retrouvent pas toujours en cours d’année.
 
Au niveau de la qualité, est-elle la même par lot qu’à l’unité ?
 
 Il n’y a aucun problème, c'est exactement la même chose disent les professionnels mais si vous voulez vraiment faire des économies, pensez aux marques de distributeurs ou aux marques premier prix qui sont souvent moins chères qu'une grande marque. Pour les trouver, préférez les supermarchés qui sont moins chers que la papeterie du quartier.

 

 

Nicolas Carreau pour Le Livre du jour

Le grand jeu de Céline Minard aux éditions Rivages.

Aujourd’hui, nous vous proposons de prendre du recul.

Avec Céline Minard. Son dernier roman avait eu beaucoup de succès, c’était un western génial : Faillir être flingué. Elle revient cette année avec Le Grand jeu, chez Rivages. Vous avez certainement déjà rêvé de vous éloigner un peu du tumulte du monde, de vous perdre dans une cabane loin de tout, sans portable, sans rien, pour souffler un peu. C’est le cas de la narratrice de ce roman. Elle a installé sa maison au cœur d’un massif montagneux, en altitude. Enfin sa maison, c’est un tube, un peu comme le fuselage d’un avion, en résine, fixé à une paroi rocheuse. Tout a été installé par hélicoptère et la cabane est autonome. Il y a des panneaux photovoltaïques et un système de traitement de la neige pour l’eau. Pour se nourrir, un petit jardin à cultiver (betteraves, fèves, poireaux), les plantes sauvages et les poissons de la rivière. Mais au début, surtout des conserves et des sachets lyophilisés.

Ah oui, elle vraiment toute seule !

Là où elle est, elle ne risque pas de voir débarquer les éboueurs ou les pompiers pour les calendriers. Mais c’est ce qu’elle recherche évidemment, la distance avec le monde civilisé. C’est un retour radical à la nature. Ça ne l’empêche pas de domestiquer un peu son environnement. Elle construit un muret pour protéger ses plantations, par exemple. Elle protège aussi ses semis avec des bâches pour éviter que les oiseaux viennent picorer ses cultures.

Mais elle ne s’ennuie pas ?

Oh non. Le reste du temps, elle explore les alentours et pratique l’escalade. Mais surtout, elle est en osmose avec la nature, avec l’air, l’eau et la terre. Elle est un animal comme un autre en fait mais bientôt, quelque chose va briser sa quiétude, elle n’est pas si seule que ça. Pas très loin de son habitat high-tech fixé à flanc de montagne, elle découvre un petit homme en robe de bure, une sorte de moine, au milieu de nulle part comme ça, c’est quand même très étonnant. Mais en s’approchant, elle découvre qu’en fait il s’agit d’une petite femme sans dent, une nonne à en juger par sa tenue. Les choses commencent mal puisqu’elle s’aperçoit que la nonne lui a volé des outils chez elle ! Son comportement est très étrange, elle surgit d’on ne sait où. Au point qu’on se demande si ce n’est pas une hallucination car elle a un côté fantomatique. Mais peut-être que cette ermite un peu folle a plus de choses à lui apprendre qu’il n’y parait…

Le Grand Jeu donc pour prendre un peu de recul en cette rentrée.

 

Marion Calais pour la Presse Quotidienne régionale

Il est beaucoup question de sécurité ce matin.

Autour de la rentrée. Elle se fera dans les Hautes-Alpes sous haute sécurité écrit le Dauphiné Libéré, face au risque terroriste, gendarmes et policiers surveilleront les écoles.
Sécurité aussi à la Une de Nord Eclair et dans la foulée de la braderie de Lille, ce sont de nombreuses braderies locales qui jettent l'éponge écrit le quotidien. Ce qui n'est pas sans conséquence sur l'économie locale. À Lille par exemple, souligne le quotidien, les réservations de chambre s'affichent à la baisse et du coup, les prix aussi.
Sécurité encore dans l'Ardennais, avec ces militaires en renfort dans les Ardennes. Une section sentinelle est attendue lundi dans le département, ces soldats qui auront pour objectif de surveiller la frontière avec la Belgique.

La personnalité du jour en régions : une femme qui veut changer l'école.

Et qui appelle les enseignants qui rentrent aujourd'hui à accepter un regard scientifique sur l'apprentissage. Cette femme s'appelle Pascale Toscani, elle est psychologue et chercheuse, et elle s'intéresse tout particulièrement à la manière d'enseigner. Son constat est simple : notre système éducatif est inégalitaire. Le schéma de l'enfant en classe pendant six heures face à une seule personne ne tient plus selon elle. Pour elle, et d'autres enseignants avec qui elle travaille, l'école de demain doit passer par le travail en groupe pour développer le sens critique de chacun avec plus de considérations personnelles. Le système devrait être basé sur ce que l'enfant est et non pas sur ce que l'on voudrait qu'il soit, quitte à ce que ceux qui apprennent plus rapidement sautent plus facilement des classes.