Le bilan du prêt-à-porter féminin, Les mots entre mes mains de Guinevere Glarsfurd et l'environnement en région

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag, pour la consommation

Le prêt à porter féminin ne se porte pas bien, les ventes ont en effet reculé de pratiquement 3% sur les six premiers mois de l'année, les chiffres viennent tout juste de sortir.

Cela veut dire très concrètement que les femmes achètent moins de vêtements ?

Oui moins de vêtements et des vêtements moins chers avec un panier moyen qui tombe à 173 euros cette année contre 180 l'année dernière.

Deux facteurs clé expliquent cette baisse.

D'abord la question de la sécurité, les attentats de novembre et ceux de juillet à Nice ont découragé les clientes de venir en magasin. Pour la même raison, les touristes sont eux aussi venus moins nombreux et les magasins de vêtements dans les centre villes l'ont ressenti.

Le second facteur est plus habituel puisqu’il s’agit de la météo qui a été inversée selon un expert.
On a eu une période de janvier à juin très doux, donc on n'avait pas forcément d'acheter des grosses pièces comme des manteaux ou des pantalons. En revanche, les T-shirt se sont bien écoulés mais pour un prix moyen de seulement 14 euros.
En septembre avec les vagues de chaleur on a tous eu tendance à porter les petites robes légères de l’été, il n’y a donc pas vraiment eu de "rentrée vestimentaire" puisque l’on a poursuivi sur la lancée de l'été.
Alors évidemment les enseignes espèrent pour ce dernier trimestre des jours meilleurs pour le tiroir-caisse avec des journées moins belles et plus froides. Les fêtes de fin d'année représentent à elles seules 30% du chiffre d’affaire de l’année.

Quelles sont les enseignes qui s'en sortent le mieux ?

Quand internet entre dans le jeu, on limite la casse. 17% des ventes de vêtements se font désormais sur internet et ça ne cesse de progresser.
Du coup, toutes les marques ont investi dans un joli site internet avec des promos à tout va et de la personnalisation.
C’est sur votre téléphone portable que vous apprenez que vous avez 10% de réduction sur la nouvelle collection, mais attention, c’est seulement en ligne et ça ne dure que 24 heures.

Ce qui marche aussi ce sont les friperies, les magasins d'usine où les ventes dans les entreprises.
Les modèles Zara, H&M ou Etam sont stables ou en baisse. On est peut être arrivé au bout du modèle de ces enseignes qui accusent le coup comme les autres.

La clé pour relancer le prêt à porter c’est donc Internet ?

Tout à fait et les marques qui vendent seulement en ligne sont les grandes gagnantes.
Comme Amazon, la Redoute reprend des couleurs. Des marques comme Sezane, 100% digital, qui propose des pièces à des prix abordables et qui mise avant tout sur le service client fonctionne également très bien.
Aujourd'hui, lorsqu’une marque se lance c'est d'abord sur le web, le magasin physique vient seulement après.

 

Nicolas Carreau pour Le livre du jour

Les mots entre mes mains de Guinevere Glarsfurd aux éditions Préludes.

Le livre du jour : direction la Hollande.

Avec Guinevere Glarsfuld pour son roman : Les mots entre mes mains aux éditions Préludes. Nous sommes au XVIIe siècle, à Amsterdam, effectivement. Helena est servante dans la librairie de M. Sergeant. On parle de librairie mais c’est un peu plus que ça puisqu’elle sert aussi de logements. C’est une sorte de pension en fait. La jeune Helena fait du mieux qu’elle peut. Elle s’applique, elle ne fait jamais de vagues. Elle apprend même à écrire à la plume et ce n’est pas évident, mais elle persévère. Elle promet même à la jeune servante de la maison d’en face de lui apprendre. Bref, c’est vraiment une chic fille, Helena. Mais un jour, un pensionnaire prestigieux se présente, un certain René Descartes.

Le philosophe ?

Lui-même ! Il est attendu d’un jour à l’autre chez M. Sergeant. Le libraire-logeur est très honoré et en même temps un peu inquiet. Descartes traine une réputation d’homme irascible et d’arrogance. Mais quand il arrive, Helena découvre un homme finalement plutôt affable et doux.

Et ils vont tomber amoureux ?

Effectivement ! Et la petite servante timide va connaitre sa première histoire d’amour avec le grand philosophe.

Et pourquoi l’auteure a choisi Descartes pour cette histoire ?

Parce que c’est une histoire vraie. Enfin, c’est un roman, mais on sait que Descartes a effectivement rencontré une certaine Helena Jans à Amsterdam alors qu’il logeait chez un certain Thomas Sergeant. Le philosophe a même eu une fille, Francine, avec Helena. La suite, il faut la découvrir. Tout ce que l’on peut dire, c’est qu’elle est terrible et poignante.

Les mots entre mes mains donc pour connaitre la suite des aventures d’Helena, aux éditions Préludes.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, des histoires d'environnement.

Avec un homme pour l'incarner, Hubert Reeves s'exprime ce matin dans la Montagne. "Lhomme saccage sa planète" dit-il.
Illustration concrète dans plusieurs de vos journaux. Il y a la pollution visible, comme dans l'Est Républicain avec notamment les ravages des lingettes. Ces petits morceaux de tissus avec lesquels on nettoie la maison et qui sont parfois jetés sans précaution. Au Lac de Saint-Point, près de Pontarlier, l'un des plus grands lacs naturels de France, voilà une pollution qui agace dit le quotidien.
Et puis, il y a la pollution plus sournoise et invisible, celle de l'air. Même les départements ruraux sont touchés souligne la Presse de la Manche.
Même si c'est vrai qu'il y a du mieux, comme le dit La Voix du Nord. Dans les Hauts de France par exemple, la pollution a diminué de 30 à 40% depuis 2009. Chiffre de l’association régionale pour la surveillance et l’évaluation de l’atmosphère.

On reste dans le thème de l'écologie avec la personnalité du jour.

Des personnalités en fait puisque ce matin c'est la démarche de 40 habitants de la métropole de Rennes qui nous a interpelé. Ils ont décidé de se passer de leur voiture pendant deux semaines. Et apparemment, à les lire dans Aujourd'hui en France, ce n'est pas si facile. La peur de rater le TER pour Mathieu, la chaine du vélo qui casse au bout de 300 mètres pour Christophe. Ce n'est pas gagné pour ces bénévoles qui s'engagent à n'utiliser que des modes de déplacement alternatifs comme le Vélo, la trottinette, le bus ou les trains, c'est du temps de gagné et des économies mais également une empreinte carbone moins importante. Chacun a sa raison de s'être lancé dans ce défi Mobil'Acteurs jusqu'à samedi prochain.