La Fashion Week, Une vie entre deux océans de ML Stedman et celle qui voulait devenir la petite sirène

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

La Fashion Week, c’est neuf jours de mode qui ont lieu en ce moment à Paris.

C’est en ce moment que se dévoilent les collections du printemps et de l’été 2017. Selon une étude de l'Institut français de la Mode, celle-ci représente en France 150 milliards d’euros de chiffre d’affaire.

150 milliards d’euros ce qui veut dire que la mode pèse plus dans l'économie française que l'aéronautique ou que le secteur automobile.
Dans ce chiffre colossal, vous avez les vêtements mais aussi tout ce qui va autour, c’est à dire les accessoires comme les sacs, les ceintures, les chapeaux, les bijoux ou encore les parfums.
Ce chiffre qui est gigantesque, et qui met bout à bout la totalité des activités économique, est une façon de dire ce secteur pèse aussi dans la parole publique et que la mode mérite un peu de considération.

Tous ces métiers réunis, ça fait beaucoup d’emplois ?

La mode ce n'est pas seulement fabriquer des vêtements, c’est aussi le marketing, les fournisseurs de tissus, ceux qui fabriquent les emballages, les soieries mais aussi les fabricants de dentelle. Ce sont plein de métiers qui constituent, d’après cette étude, un million de sous-traitants.
La mode n’est donc pas si futile que ça.

Pendant ces neuf jours de Fashion Week, de paillettes, de soirées, de coupes de champagnes ou de selfies sur Instagram mais également pendant les 300 défilés organisés, on aperçoit beaucoup de touristes qui ne vous parlent pas d’Alstom ou de la SNCF mais de Chanel, de Dior et de Cartier. On est là en plein cœur du réacteur économique.
Rien que pour Paris, c’est plus de 10 milliards d’euros de retombées, c’est un véritable carton !

Quelles sont les tendances pour l'été prochain ?

On est dans le confort avec de grandes jupes asymétriques, de grandes vestes XXL, plein d’imprimés, des rayures ou des jeans extra amples.
Nous sommes loin, très loin, des femmes fatales en talons aiguilles et mini jupes. Les bijoux sont également de rigueur mesdames avec les créoles et les gros colliers.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Une vie entre deux océans de ML Stedman aux éditions Seuil

Aujourd’hui, il s’agit un roman australien.

Oui, un livre sorti de nulle part. Une vie entre deux océans, c’est son titre. Signé M.L. Stedman. Des millions d’exemplaires vendus partout dans le monde et une adaptation au cinéma, avec Michael Fassbender, quand même. Le film sort aujourd’hui, c’était donc l’occasion de vous reparler du livre.

Qu’est-ce que ça raconte ?

Nous sommes sur une petite île, Janus Rock. À 150 kilomètres de la pointe sud-ouest de l’Australie. Sur ce caillou, se tient bien droit, un phare et c’est à peu près tout. Un peu de verdure, quelques chèvres, quelques moutons ainsi que deux arbres, pour l’ombre. On y trouve aussi Tom Sherbourne, c’est le gardien. Il a vécu quelques temps seul sur ce rocher. Alors, ce sont des sessions de trois mois avant de voir le ravitaillement arrivé, faut être solide. Mais il ne s’ennuie pas. Il a des choses à faire. En premier lieu : veiller au bon fonctionnement du phare, évidemment.

Il est tout seul ?

Au début, oui. Mais il a rencontré Isabel lors d’une des rares périodes de vacances hors de son île. Ils se sont mariés et vivent maintenant tous les deux sur l’île. Ils sont heureux, avec une ombre au tableau quand même, ils n’arrivent pas à avoir d’enfants. Mais un jour, un bateau, une sorte de barque s’échoue sur l’île. À l’intérieur, un homme affalé sur le banc et des cris de bébé. Tom se précipite dans le bateau, il essaye de ranimer l’homme mais c’est peine perdue, il est mort. Caché sous des linges, il découvre un enfant donc. C’est une fille. Il la tend à Isabel qui, en quatre secondes, l’adopte comme sa propre fille.

Ils vont la garder ?

Eh oui, ils prennent ça comme un signe du destin et ils oublient de penser à la famille de la petite. Peut-être a-t-elle une mère qui l’attend quelque part. C’est poignant, très beau et un peu triste aussi. En tout cas, il faut le lire. Pour la version film, je ne l’ai pas vu encore, mais si j’en crois la bande-annonce, ça m’a l’air très bon aussi.

C’est un film Europe 1 en plus, Une vie entre deux océans donc de ML Stedman.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, des bonnes nouvelles !

Pour les agriculteurs d'abord avec "Bouffée d'oxygène" dans le Télégramme ou "Éclaircie" dans l’Écho Républicain. Le plan de soutien annoncé hier par le gouvernement satisfait visiblement les céréaliers après les inondations et la sécheresse des derniers mois.
Bonne nouvelle aussi dans l'industrie automobile. À Sandouville, Renault embauche 100 nouveaux contrats assure Paris Normandie, en plus des 122 déjà en cours. L'usine de Seine-Maritime, véritablement portée par le succès de son utilitaire le Trafic.
Enfin, des sourires aussi du côté d'Amiens et dans le Courrier Picard puisqu'Amazon confirme l'ouverture d'un nouveau site dans la Somme d'ici septembre 2017. Ce sera le 5e centre de distribution du géant américain en France et le plus grand avec à la clé avec 500 emplois.

La personnalité du jour, la petite sirène mais en vrai.

Oui parce qu'autant Ariel dans le film de Disney a envie de se débarrasser de sa queue pour marcher dans le monde des humains, autant Claire a tout fait pour pouvoir évoluer au fond de l'eau avec une nageoire. Portrait étonnant dans Ouest France ce matin de cette jeune femme qui, il y a six ans, décide de devenir sirène professionnelle. Ses parents, assureur et prof, ainsi que ses frères ont pensé qu'elle était en plein délire. Mais elle se lance pour fabriquer elle-même sa nageoire, pour apprendre à évoluer dans cette seconde peau d'une quinzaine de kilos, pour se créer un personnage. Chevelure blonde, maquillage prononcé, aujourd'hui Claire côtoie les requins zèbres et autres mérous de l'aquarium de Paris. Elle y présente des spectacles chaque week-end.