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SAISON 2016 - 2017

Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et François Geffrier font le point sur l'actualité du jour.

La presse en région, avec François Geffrier. À la une ce matin, le chocolat !

Oui pratiquement tous les journaux que j'ai pu lire ce matin en parlent ! La une du Journal du Centre : quelles spécialités chez les artisans ? Le gros titre de Vaucluse matin : trouvez une chasse aux œufs près de chez vous. Le Journal de Saône et Loire, nous propose des recettes de chefs, pour faire nos propres chocolats, recettes faciles et pas chères. La couverture de La Provence : À Pâques, on est tous chocolat. Et puis le journal est allé interviewer le grand grand chef-pâtissier Philippe Conticini,  qui est une star mondiale dans son domaine, et qui prône l'originalité. "Les tendances, je m’en fous !", dit-il.

Ce qui m'a fait saliver, ce matin, c'est le dossier dans la Voix du Nord. Deux pleines pages, remplies de photos de chocolat, j'aurais préféré que ça ne soit pas des photos, mais bon tant pis. Les journalistes de La Voix du Nord sont allés visiter l'atelier de Dominique Benoît, artisan chocolatier. Et on le voit avec un œuf énorme dans les mains. Il fait presque un mètre de haut. On ne sait pas combien il pèse en revanche, je peux vous quelle quantité de chocolat les Français mangent chaque année : 399.700 tonnes ! Ça fait six kilos par personne.

 

La personnalité du jour, c'est un certain Antoine

 

Il s'appelle Antoine Antoine. Je vous jure que c'est vrai. Son prénom, c'est donc Antoine, et son nom de famille, c'est aussi Antoine. Incroyable, cette identité de ce monsieur. Il a 76 ans, et on découvre son histoire dans le journal L'Ardennais. C'est son papa, M. Antoine père, qui lui a donné son prénom. Un papa un peu blagueur, manifestement. Et du coup, Antoine Antoine raconte pas mal d'anecdotes.

Quand je me fais contrôler sur la route, au départ les gendarmes ont le visage sévère, les sourcils froncés, mais quand ils regardent mes papiers d'identités, ils se mettent à sourire, voire à rire. Autre histoire, le jour de son mariage, c'était en Allemagne, le maire lui demande son nom puis son prénom. Il répond Antoine, deux fois de suite. Et le maire donc un Allemand se tourne vers la mariée et lui dit "mais il comprend rien, votre Français ou quoi ?".
Et puis quand notre Antoine téléphone, il dit : Antoine bonjour ! Forcément, on lui demande "Antoine comment ?" vous imaginez la galère.

Alors aujourd'hui il a deux filles, mais s'il avait eu un fils, il pense qu'il l'aurait appelé Marc.

 

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Et ce matin Isabelle, on parle de tous ces petits riens, mais qui à la longue font tomber nos cheveux 
Perdre ses cheveux, c'est l'angoisse de tous les garçons, donc la phrase à ne surtout pas dire à quelqu'un qui perd ses cheveux, c'est : "Ah t'as vu, c'est dingue. Tu perds tes cheveux". Comme si on lui apprenait quelque chose alors que son premier regard le matin, et même chaque fois qu'il se regarde dans une glace, c'est vérifier si pendant la nuit la ligne du front ne s'est pas dégarnie, donc on dit rien parce que sinon, c'est du stress en plus et le stress est un des facteurs de chute de cheveux.
C'est l'un des facteurs, mais au quotidien quels seraient les gestes à bannir ?
Se passer la main dans les cheveux, ça devient vite un tic, sauf qu'à chaque passage, on les malmène un peu, on les tiraille et ils n'aiment pas 
Se mettre du gel coiffant ultra résistant, un cheveu doit respirer là, on l'enferme, on l'asphyxie, il s'étouffe et tombe même souci avec les casques et bien sûr on ne peut faire sans mais ce que l'on peut bannir c'est le port systématique de la casquette qu'elle soit à l'envers ou à l'endroit, le cheveu est écrasé, il prend des mauvais plis ce n'est pas pour rien que l'on appelle ça des caches misères. Dans cette catégorie aussi les chapeaux, Geneviève de Fontenay, Daniel Gérard, Demis Roussos, quand le chapeau tombe c'est courage fuyons.

 

Parfois, on n'a pas le choix, les gendarmes par exemple ?

Ils ont ce qu'on appelle le syndrome du képi : à l'arrière de la tête là où le bord du képi appuie sur les cheveux, ils ne repoussent plus et ça donne quand ils enlèvent leur képi une ligne dégarnie, si on élargit les képis ce n'est pas mieux !

Que faut-il bannir d'autre ? 

Se couper les cheveux soi-même, c'est un massacre capillaire. On coupe les épis dans n'importe quel sens et ils se vengent. Et puis dernier conseil, éviter de garder les cheveux qui nous restent trop longs, je ne parle pas de la grande mèche qui cache le front de gauche à droite et qui se soulève au moindre coup de vent. Là, l'idée, c'est d'éviter de garder trop de longueur quand on n'a pas assez d'épaisseur ça fait vite crade, regardez Christophe Willem, il se déplumait, il a tout rasé.

 

Qu’est-ce qu’on achète ?
Côté produits Samuel, je sens que vous allez être déçu. Si on s’en réfère à une étude UFC Que choisir ? qui avait testé 17 produits anti-chute de cheveux, et qui avait demandé à chaque fabricant de produire un argumentaire, le résultat est très décevant. Des produits inefficaces et pour certains d’entre eux horriblement chers.
Pour répondre à votre question, on achète essentiellement ceux qui contiennent du minoxydil – c’est en vente libre – et c’est la seule chose qui marche ! Sauf que quand on arrête, ça s’arrête aussi !!! Donc minoxydil un jour, minoxydil toujours. 

Alors plutôt que d’investir dans des produits chers et sans résultats, voici quelques trucs :  La meilleure alliée anti-chute de cheveux, c’est la friction. On stimule le cuir chevelu en le vascularisant. Si on prend des produits à base d’herbe, ce sera très efficace !
Je vous propose de l’ortie, vous la trouvez en parapharmacie. Vous la dilué et vous frictionnez. De l’extrait de maca : la plante miracle pour les Indiens, anti-fatigue, anti-rhumatisme, anti-douleur, anti-chute de cheveux. Et l’avantage de l’ortie comme de l’extrait de maca, c’est que ça ne coûte vraiment pas cher !
Et puis en petite cure de fond, des gélules de levure de bière et une petite cure de gelée royale parce que si les bourdons perdaient leurs cheveux ça se saurait

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Nicolas Carreau, ce matin, vendredi oblige, vous ne nous parlez pas d’un livre, mais d’une revue

Oui. Et j’en découvre une aujourd’hui, même s’il s’agit du troisième numéro de NEZ, la revue olfactive.

C’est une revue à sentir

Exactement. L’odeur sous tous les angles : art, littérature, science, histoire. C’est un mook, entre magazine et livre, vous savez. Il y a deux numéros par an. Et celui-ci s’intéresse au sexe des odeurs. Les odeurs ont-elles un genre ? Quel rôle jouent-elles dans la sexualité, dans l’attirance, notamment ? Un psychologue explique par exemple que les phénomènes de réconfort olfactifs ont été largement négligés jusqu’à présent.

Réconfort olfactif ?

Oui. C’est garder un souvenir olfactif de quelqu’un. Un tee-shirt de l’être aimé par exemple. Selon le psychologue, cette odeur suscite un sentiment de bonheur, c’est une source de proximité et de satisfaction. On peut, parait-il, tomber amoureux de quelqu’un qui porte le parfum de notre premier amour.

Et parfois, on ne peut plus se sentir

Mais vous ne croyez pas si bien dire. Philippe Brenot, psychiatre et thérapeute de couple, raconte que l’une de ses patients lui expliquait qu’elle ne supportait plus l’odeur de son mari. Après 20 ans de vie commune. Son corps, en l’occurrence ses perceptions des odeurs rejetait l’autre.

Mais il n’y a pas que ce sujet dans cette revue. Il y a de la poésie olfactive aussi, avec Baudelaire. Un sujet sur le meilleur parfum à adopter pour un homme. Et puis une odeur, une vraie.

C’est un tour de force. Il s’agit de rendre les odeurs par l’écrit. Et le pari est réussi. Moi, je n’y connais rien en matière de parfums, je n’ai pas un odorat hyper développé, mais j’ai fermé ce livre plein d’odeurs en tête.

Nez donc. La revue à découvrir, Merci Nicolas.