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Malgré le Brexit, la London Stock Exchange vote pour un rapprochement avec la Deutsche Börse.

La Bourse en repli à -0,91% à 4235 points, du fait des hésitations sur les suites du Brexit. Cette situation devrait sans doute mettre la place de Paris sur ce plateau autour des 4200

Les banques italiennes inquiètent à nouveau ?

La BMPS (Banca Monte dei Paschi di Siena) a cédé plus de 10,25%, parce que la BCE lui a adressé une lettre qui lui demande de réduire son exposition aux créances douteuses

Tout le secteur des banques italiennes souffre pour cette même raison. 360 milliards d'euros de crédits douteux. Le gouvernement réfléchit à un plan de soutien, Les banques ont perdu en bourse 55% de leur valeur depuis janvier.

L’entreprise du jour

Tesla, le constructeur de voitures électriques n’arrive pas à produire autant qu’il l’avait programmé. Soit un total d'un peu plus de 29.000 voitures au premier semestre, contre un objectif de 33.000. Faible différence mais qui fait planer un doute sur sa capacité à atteindre les 90 000 prévues. Ajouté avec ça le premier accident mortelle pour son prototype de voiture sans conducteur, cela en fait des déboires pour le groupe d’Elon Musk.

Le fait du jour : le vote des actionnaires de la Bourse de Londres en faveur d’une fusion avec la bourse allemande.

Le Brexit va-t-il quand même empêcher cette opération ?

C’est un paradoxe qui ne fait pas les affaires de la bourse de Paris. En effet 99% des actionnaires de la London Stock Exchange ont donné leur feu vert au rapprochement avec la Deutsche Börse. Cette opération entre les deux grands européens, la bourse de Paris rêve de la torpiller et elle espérait bien qu’après le Brexit, elle ne se ferait pas. Ce rapprochement prévoit en effet le déplacement de Francfort à Londres du siège et des salles de contrôle de l’entreprise fusionnée. Cela fera très bizarre si la Grande Bretagne n’est plus dans l’Union. Le responsable des marchés financiers allemands s’est élevé contre cette fusion. François Hollande veut aussi mettre des bâtons dans les roues d'un tel projet.

Pour rapatrier des emplois de la finance de Londres à Paris ?

Le président français a déjà dit qu’il voulait que le contrôle des transactions en euros, la "compensation", ne soit plus à Londres.  Mais nous ne sommes qu’au début d’un long combat. Faire capoter la fusion des bourse de Londres et de Berlin, n’est que la première bataille.

Il y a encore beaucoup à faire pour renforcer l'attractivité de la place de Paris. A commencer par le domaine fiscal par ne pas trop taxer les salariés de la finance française et étrangère qui se déplaceraient en France. La bataille de la finance est très loin d'être gagnée, Londres a encore des atouts.