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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Beaucoup de vos journaux consacrent leur Une à Manuel Valls, sur le point d'annoncer sa candidature à la présidentielle.

Mais c'est d'abord au "grand désarroi du peuple de gauche" que veut penser ce matin Le Parisien-Aujourd’hui en France.
Le journal constate que des meetings parisiens aux bastions des régions, les électeurs de gauche semblent désespérés par l'attitude de leurs leaders.
Le Parisien est notamment allé à Lomme, dans le Nord, bastion socialiste, pour écouter les militants, les sympathisants et les habitants.
"Hollande ? Je l'ai surnommé "le camembert", cingle Annie, "parce qu'il coule tout seul".

Mais, bien plus qu'Hollande, c'est Valls qui fait la Une ce matin.

"Le PS attend Valls et s'inquiète pour la suite" titre Le Figaro, constatant que l'entrée en lice du Premier ministre ne suscite pas l'enthousiasme de son camp.

Oui, "Valls attendu au tournant" par un parti qui le prévient : "sa campagne ne pourra pas être celle de son unique clan", explique Libération.

L'Opinion voit également de nombreux obstacles s'élevant devant Valls, et les a même compté. Sept obstacles, sept pièges qui attendent le candidat sur la route de la présidentielle.
Son bilan d'abord : pas facile de renier l'échec sur le chômage, la lessiveuse de la primaire, ou encore la concurrence de Macron.
Il en reste encore quatre à découvrir dans L’Opinion. La route s'annonce compliquée pour l'actuel Premier ministre.

D'ailleurs, dans Les Échos, Cécile Cornudet s'interroge :"Mais que vient-il faire dans cette galère ?

Valls, candidat à la primaire, lui qui la jugeait dangereuse pour un parti au pouvoir.
Renvoyé au jeu partisan quand d'autres comme Macron ou Mélenchon partent seuls avec le flambeau "recompositeur" qu'il rêvait de porter.
Forcé de jouer la carte d'un parti qu'il voulait débaptiser, rassembleur d'une gauche qu'il jugeait irréconciliable, porteur du bilan d'un président qu'il a poussé vers la sortie".
Pour Les Échos, "le guerrier Valls se lance dans un combat impossible, sous des couleurs qui ne lui ressemblent pas".

Pour finir, revenons à L'Opinion, avec ce billet de Michel Schifres après les propos de Ségolène Royal sur les droits de l'homme à Cuba.

"Dire des énormités et des bêtises : c'est sa spécificité et son charme. Il est peu probable qu'elle retrouve une fonction ministérielle dans les prochains mois mais qu'elle se console, ses sottises qui égayaient nos dimanches nous manqueront".

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