Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Des adieux au goût amer.
Ils sont en Une du Figaro ce matin, ces adieux, ce discours d'adieu, aujourd'hui, du président Obama, aux États-Unis.
Quel bilan pour Obama ?
Lui inscrit à son crédit le redressement de l'économie, la légalisation du mariage gay, l'Obamacare.
Mais ses détracteurs dénoncent le recul de l'influence américaine dans le monde, notamment au Moyen-Orient, où il a renoncé à intervenir en Syrie.
"La magie et l'impuissance" : c'est l'éditorial d'Arnaud de La Grange pour qui, "l'élégance et l'intelligence d'Obama laisseront une brillante trace. Ses talents d'orateur aussi. Mais Obama aura peut-être été victime de son propre talent. Comme si, grisé de ses mots, il en avait oublié d'agir. Il aura incarné en même temps la magie et l'impuissance du verbe".
Pouvait-on éviter les 130 morts des attentats du 13 novembre 2015 en France ?
Oui, affirme un livre à paraître demain, "Où sont passés nos espions ?", signé de Christophe Dubois et Eric Pelletier, ce livre à la Une du Parisien-Aujourd’hui en France.
Ils étaient où les espions français avant ces attentats meurtriers ?
Les deux journalistes répondent qu'ils étaient là, qu'ils ont travaillé, mais se sont souvent trompés.
Et Le Parisien écrit : "Pour avoir sous-estimé le danger représenté par ces jeunes Occidentaux partis rejoindre Daech en Syrie, pour s'être ensuite enfermés dans de vaines querelles administratives, pour avoir privilégié la loi du silence plutôt que l'efficacité, les espions français ont failli".
Le journal appelle à un nécessaire droit d'inventaire, pour préparer l'avenir, et s'épargner de nouveaux cauchemars.
Ce matin, nous vous invitons aussi à lire ce reportage dans L’Équipe sur la reprise de l'entrainement par l'immense champion qu'est Teddy Riner.
Les JO de Rio, son 2ème titre olympique, c'était il y a cinq mois, il a fait une pause, il revient 20 kilos plus lourd, autour de 160 kilos quand même.
L'Équipe raconte la dure reprise, le footing poussif de 30 minutes, le corps qui fait mal mais qui répond tout de même.
Et ce mental surtout, hors norme. "Dans ma tête, je suis déjà parti pour accepter les souffrances et les sacrifices. On n'a rien sans rien. Le début de l'aventure des Jeux de 2020 a démarré aujourd'hui", explique le champion.
Un autre beau portrait, en dernière page de Libération.
Du sociologue Jean-Claude Kaufmann, le sociologue du couple, son objet d'études fétiche.
Allez lire ce portrait, et sa vision du couple, plutôt réconfortante : "Je vois le couple comme du soutien mutuel, un petit monde de douceur et de bienveillance", dit-il notamment.